La ferme Darrigade, c’est avant tout une histoire de famille qui perdure depuis 1887 ! La jeune génération, incarnée par Laurent, Thomas et Mélanie Delest, apporte un vent de renouveau sur cette exploitation agricole qui cultive du maïs, des asperges… et des cacahuètes !

Ici, des foies gras de canard et des asperges fraîchement cueillies… Là, des cacahuètes grillées en coque ou des plats cuisinés… Et au beau milieu de la boutique de 200 m2, le premier tracteur du grand-père, qui semble veiller sur la famille, tel un phare protecteur ! Bienvenue à la ferme Darrigade, au cœur des Landes. Cette ferme, c’est avant tout une histoire de famille : celle des Delest.

5 générations depuis 1887

Depuis 5 générations, ils sont aux commandes de la Ferme, implantée à Soustons. « Tout a commencé en 1887, raconte Mélanie Delest. A cette époque, mon arrière-arrière-grand-père s’est installé sur le lieu-dit Darrigade pour cultiver les 6 ha de terre et travailler en forêt : gemmage* l’été et entretien de la forêt l’hiver.

Après la guerre 39-45, les grand-parents s’installent à leur tour sur la ferme, et 5 enfants naissent de leur union. Ne voyant pas d’avenir sur ce système de production, ils décident de cesser l’activité de la forêt pour s’orienter vers la culture du maïs, en 1953. Ils louent alors des terres (4 à 5 ha) car ils n’ont pas les moyens d’acheter. Mais très vite, c’est le début de l’évolution ! Et donc, des premiers emprunts bancaires avec une banque : le Crédit Agricole Aquitaine !

Depuis, la ferme n’a eu de cesse d’agrandir son périmètre, pour atteindre aujourd’hui une surface d’exploitation de 300 hectares. Aux commandes, Thomas et Laurent, frère et cousin de Mélanie Delest, qui se sont associés pour prendre la relève des aînés. « Pour eux, c’était une évidence ! Tous petits déjà, ils aidaient mon père et mon oncle aux champs. La démarche a été moins naturelle pour moi, reconnaît-elle. Pendant longtemps j’ai travaillé dans l’événementiel à Paris puis dans le Pays Basque, avant de rejoindre définitivement la ferme en 2015, pour tenir la boutique et gérer la communication et l’administratif. »

Canard et cacahuètes

A la ferme, chacun a son « pré carré » : Thomas s’occupe plus particulièrement des 200 ha de maïs semence, tandis que Laurent se consacre aux 25 ha d’asperges. « Nous avons également un élevage de 6 000 canards, rappelle Mélanie Delest. Nos canetons sont tous élevés en plein air et nourris avec des aliments sains. Dans notre conserverie, nous fabriquons des produits gourmands et gourmets autour du canard : foie gras, pâté, tajine aux ailerons de canard, saucisses sous vide, aiguillettes… »

L’autre grande spécialité de la ferme ? La cacahuète ! Darrigade est la première ferme landaise à cultiver des cacahuètes en plein champ. « En fait, on a donné des graines à mon grand-père au lendemain de la guerre, et contre toute attente, cela a germé. Aujourd’hui, nous cultivons 12 ha de cacahuètes. C’est un produit de niche, très recherché, que nous déclinons en version salée ou sucrée.  Notre spécialité ? La cassouhuète, un cassoulet revisité ! »

Administrateur au Crédit Agricole

Très impliquée à la ferme, Mélanie Delest est également très investie sur le territoire, puisqu’elle a décidé de prendre la suite de son père, ancien Administrateur de la caisse locale de Soustons du Crédit Agricole. « Le Crédit Agricole est la banque de toute la famille depuis mon grand-père, résume-t-elle. Aujourd’hui, je suis ravie de pouvoir faire mon entrée au Conseil et de participer à l’attractivité du territoire, de prendre son pouls, de promouvoir les Landes… C’est une nouvelle expérience pour moi ! »

Mélanie Delest a également pu compter sur l’accompagnement du Crédit Agricole, lorsque l’un des salariés s’est installé à son compte. « Nous nous sommes finalement associés avec lui, pour qu’il puisse gérer une partie du maïs semence, et le Crédit Agricole a apporté des conseils éclairés afin de trouver le meilleur compromis possible. »

*Technique de collecte de la résine de pin

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