Coup de cœur à Soulac !

Après 25 ans passé dans la distribution automatique de boissons, Emmanuel Hauwy a posé ses valises à Soulac pour reprendre le bar-tabac hôtel La Dame de Cœur. Atout charme de cette petite station balnéaire, l’établissement reprend vie et hisse haut les couleurs de la convivialité ! Rencontre « à la bonne franquette », avec un entrepreneur heureux de sa reconversion.

Un coup de cœur et un coup de poker gagnant… Quand Emmanuel Hauwy, 52 ans, parle de Soulac (33), c’est toujours avec ses tripes et son cœur. Depuis le 27 octobre dernier, il a repris l’hôtel-bar-tabac « La Dame de cœur », une véritable institution soulacaise qui fait la joie des touristes, avec sa mosaïque originale de Paul Corriger, figurant la reine « Judith » des cartes à jouer.

Faisant face à la basilique, l’établissement est idéalement placé, en plein cœur du centre-ville et proche de la plage principale. « Avec ma femme Lydie et mes enfants, nous cherchions un projet familial, qui puisse tous nous réunir, raconte Emmanuel Hauwy. Le coup de foudre a été unanime, tant pour l’établissement que pour Soulac, une petite station balnéaire très animée et familiale ! »

500 personnes de la Normandie à la région PACA          

Pour Emmanuel Hauwy, ce projet signe également une nouvelle orientation professionnelle, après plus de 25 ans d’expérience dans une entreprise, spécialisée dans la distribution automatique. « Après une première expérience chez un grossiste en boissons à Reims, j’ai rejoint un grand groupe français spécialisé dans la distribution automatique en 1998, souligne -t-il. D’abord directeur d’agence en Normandie jusqu’en 2014, je suis devenu Directeur régional Sud-Ouest jusqu’en 2022. J’avais 500 personnes sous ma responsabilité, de la Normandie à la région PACA ! Cette entreprise m’a tout appris : l’entreprise m’a fait confiance, elle m’a formé, nourri, et grâce à elle j’ai pu évoluer. J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler pour eux… » Mais à l’aube de la cinquantaine, Emmanuel Hauwy s’interroge. A la croisée des chemins, il ressent l’envie de se challenger et de sortir de sa zone de confort.

Plus vieil établissement de Soulac

« Je venais d’acheter un pied à terre à Soulac, et j’avais finalement envie de porter un projet personnel, confie-t-il. Grâce à ma longue expérience professionnelle, j’ai acquis une aisance en marketing, commercial, gestion comptable et management. J’ai également développé une vraie compétence dans la gestion d’équipe… » Emmanuel Hauwy se jette alors dans l’aventure entrepreneuriale et rachète La Dame de Cœur, le plus vieil établissement de Soulac. « C’est un bar-tabac-hôtel de 11 chambres, tenu par la même famille depuis plus de 40 ans. Le Crédit Agricole Aquitaine nous a accompagnés dans le financement des murs et du fonds de commerce (700 m2). J’ai beaucoup apprécié leur approche, ultra-réactive, et leur accompagnement personnalisé. Ils ont tout de suite cru en en notre capacité à développer cette activité, et ce, malgré un environnement tendu, sous fond d’économie post-covid. »

A la bonne franquette

Ouvert depuis fin octobre, La Dame de Cœur est redevenue ce petit bistrot de quartier, où l’on refait le monde autour d’un café ou d’une planche de tapas ! « Ici, c’est à la bonne franquette, comme disent les soulacais ! Chaque premier samedi du mois, j’organise une petite soirée pour que l’on se retrouve tous ensemble autour d’un bon repas. C’est important de recréer du lien, de la convivialité ! »

Si la Dame de Cœur rapproche les habitants, c’est aussi un projet familial commun, qui réunit toute la petite famille. Aux manettes comptables et commerciales, Lydie, l’épouse d’Emmanuel Hauwy, actrice incontournable au quotidien de cette réussite, qui gère l’hôtel et le bar avec beaucoup de bienveillance et une joie de vivre sans faille.

Leur fils Arthur, actuellement en alternance, a également rejoint l’aventure tout comme leur fille Manon, qui s’occupe de la communication à distance. « C’est vraiment une affaire de famille, et nous avons déjà des projets plein la tête pour 2023 ! » Dans les cartons, la rénovation de l’hôtel pour offrir un nouveau standard de qualité, et, côté bar-tabac, le doublement de la surface commerciale, pour atteindre une cinquantaine de places assises ! « J’ai pour philosophie de rendre ce que l’on m’a donné, alors j’envisage de m’engager pleinement aux côtés du Crédit Agricole Aquitaine, au Conseil d’Administration, sur la partie Tourisme, » conclut l’entrepreneur.
http://www.hotel-ladamedecoeur.com/

 

Un petit pas pour les enfants, un grand pas dans l’entrepreneuriat

A 56 ans, Hélène Guillouet fait partie de ces battantes qui ont bravé les tempêtes de la vie pour se réinventer. Après 32 ans de carrière en tant que consultante dans le domaine de la sécurité au travail, elle a décidé d’ouvrir un magasin de chaussures pour enfants, au cœur de Saint-Médard-en-Jalles. Interview.

Certaines années sont déterminantes et annoncent une nouvelle vie. Un nouveau départ. Pour Hélène Guillouet, c’est 2014. Cette année-là, le ciel lui tombe sur la tête, quand on lui annonce qu’elle est gravement malade. Consultante dans le domaine de la sécurité du travail depuis plus de 30 ans, Hélène Guillouet décide de prendre un temps de pause pour se reconstruire et réfléchir. « J’ai longtemps travaillé dans le conseil pour le secteur industriel, territorial, hospitalier et public, raconte-t-elle. A l’aube de la cinquantaine, mon monde s’écroulait. Alors, je me suis souvenue de mon rêve d’enfant de devenir libraire… Malheureusement, il y en avait déjà une dans le centre de Saint-Médard. Alors, j’ai changé mon fusil d’épaule. »

Dans sa tête, le projet d’ouvrir une boutique se dessine peu à peu. En 2019, elle tient enfin son idée : ouvrir un magasin de chaussures pour enfants.  Ainsi est né « Petits Pas » qu’elle crée main dans la main avec son mari Xavier. « On a ouvert en juin 2020, en plein épisode Covid ! Il a fallu tout installer dans l’urgence ! »

Une déco recyclée et stylée

Situé en plein cœur de ville, son magasin lui ressemble : chaleureux, joyeux et plein de vie ! Côté déco, Hélène Guillouet travaille en tandem avec Eliott, 14 ans, qui l’aide à concevoir ses vitrines, en récupérant du matériel. Ici un vieux bureau d’école, là des échelles suspendues au mur… « J’adore recycler les objets, les transformer et leur donner une seconde vie ! » Une initiative remarquée puisque Hélène Guillouet a reçu le label « Initiative Remarquable » récompensant les entrepreneurs ayant un impact positif.

Dans sa boutique, on y retrouve cette odeur de cuir, à l’ancienne, et des chaussures de belle facture, du 18 au 40, pour garçons et filles. « Je me suis formée auprès d’un chausseur toulousain, explique-t-elle. C’est très important de bien connaître le chaussant et la physiologie du pied. Il faut savoir que la voûte plantaire se forme jusqu’à l’âge de 6 ans, et que la marche « définitive » intervient à 7 ans seulement… Or, les enfants d’aujourd’hui sont de plus en plus mal chaussés ! »

Chaussures, doudous et parapluies

Chez Petit Pas, justement, Hélène Guillouet propose une large gamme de chaussures avec un excellent maintien du pied et des renforts. « Je travaille avec une trentaine de fournisseurs français ou européens, indique-t-elle. Le plus dur ? Gérer le stock ! En février, je dois commander la collection de l’hiver d’après et en septembre, celle de l’été… C’est comme jouer à la roulette ! »

Outre les chaussures, Hélène Guillouet propose des doudous, des sacs à dos, des casquettes ; des parapluies, des chaussettes antidérapantes … Toujours avec cette envie de satisfaire le client. « Gandhi disait : Un client est le visiteur le plus important. Il ne dépend pas de nous, mais nous dépendons de lui… Le commerce demande cette écoute et cette disponibilité. Il faut écouter le client, le conseiller et lui proposer une expérience unique… »

Un tiers-lieu autour de l’enfance

Partageant cette même vision du commerce, le Crédit Agricole Aquitaine a accompagné Hélène Guillouet dans le financement de son projet. « J’ai également opté pour leur solution d’encaissement par carte bancaire (TPE) qui me semblait adapté à mon activité, tout en étant évolutif. »

Ravie de sa reconversion, Hélène Guillouet voit sa boutique comme un tiers-lieu autour des activités liées à l’enfance. « J’ai déjà organisé des séances photos en famille, des expositions, et des ateliers santé et bien-être pour les parents et les enfants, conclut-elle. Et j’ai encore plein d’idées en marche ! »

https://petitspas-chaussures.business.site/

 

Données certifiées conformes !

Dans le maquis administratif de la protection des données, Corine Deyries fait figure de première de cordée. Formatrice certifiée Qualiopi, elle connaît tous les arcanes du RGPD et accompagne les entreprises sur le chemin de la conformité. Rencontre avec une landaise de cœur, dirigeante de Lysandra-conseils.

La RGPD, ça vous dit quelque chose ? Comme tout dirigeant ou entrepreneur, vous avez forcément entendu parler du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), obligatoire depuis 2018. Mais dans les faits, savez-vous concrètement ce qui se cache derrière ces 4 lettres ? Et, surtout, êtes-vous certain d’être réellement en conformité avec cette réglementation ?

C’est là le métier de Corine Deyries, qui accompagne les TPE/PME dans la mise en conformité de leurs traitements de données. « Beaucoup d’entreprises pensent finalement que le RGPD ne concerne que les grands groupes, ou qu’elle est optionnelle, souligne Corine Deyries, dirigeante de Lysandra-Conseils. Or, c’est une mesure votée par le Parlement européen, obligatoire, et encadrée par la CNIL. Son objectif : accorder plus de protection aux citoyens sur l’utilisation faites de leurs données personnelles (nom, prénom, adresse, mail, etc.). »

RGPD : protection des données

A l’heure de la digitalisation de la société et des commerces, entrer en conformité devient un enjeu majeur pour toutes les entreprises : TPE, artisans, commerçants, associations, micro-entreprises, etc., dès lors qu’elles traitent des données personnelles. « On ne le répète pas assez, mais en cas de non-conformité, l’entreprise encourt une amende pouvant aller jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel, détaille Corine Deyries. C’est donc une question de bon sens ! Mais cela peut également constituer une belle opportunité économique pour renforcer la confiance et l’image de marque de l’entreprise. »

De TUC* à DRH !

Avant de lancer sa société Lysandra, en mars 2021, Corine Deyries est restée plus de 30 ans dans une société dans laquelle elle a gravi les échelons un à un, en commençant en tant que TUC* pour finalement finir DRH-DAF ! Une ascension hors normes pour cette boulimique de travail, qui a toujours mené sa carrière tambour battant. « A la base, je suis diplômée d’un BEP électronique, et à

l’âge de 16 ans, j’ai rencontré un expert-comptable, qui m’a permis de découvrir un nouveau métier. Pour me donner les moyens d’évoluer professionnellement, j’ai finalement passé 9 diplômes par correspondance dans la comptabilité, paye, gestion, et même un Master Droit_Economie_Gestion option Conseil et Management en 2014. »
En 2020 pourtant, l’ennui se fait sentir, après 33 ans de bons et loyaux services.

Une grave chute à vélo viendra finalement remettre tout en question. « Je suis passée sous un camion et je dois mon salut à ma gourmandise, puisque ce jour-là, j’avais acheté des viennoiseries qui ont amorti ma tête lors de ce choc… »

 

Lysandra : sortir de son cocon

Cet événement scellera la suite de sa carrière. Le 24 décembre 2020, Corine Deyries quitte son entreprise, avec l’idée d’accompagner les dirigeants dans la conformité. Elle se spécialise dans la protection des données et obtiens la Certification DPO (déléguée à la protection des données) « J’ai créé Lysandra en mars 2021. Pourquoi Lysandra ? Parce que c’est un papillon bleu des Landes, mon fief, ma patrie ! Et j’aide finalement les entrepreneurs à sortir de leur cocon, à prendre leur envol, en étant vigilants par rapport au RGPD, mais aussi aux piratages et aux vols de données. »

Certifiée Qualiopi, Corine Deyries propose ainsi des accompagnements personnalisés et des formations sur-mesure (avec financement OPCO, plans de formation…) en entreprise. « Mon rôle est de les conseiller, les responsabiliser sur les données qu’ils collectent. J’aide mes clients à sécuriser la manière dont ils collectent et utilisent les données personnelles qui gravitent autour de leurs activités professionnelles, tel que prospects, clients, collaborateurs, partenaires, etc. Pour cela, j’effectue un audit global sur la gestion des données, et ensemble, nous établissons un plan d’actions. Cette mise en conformité amène souvent les dirigeants à se questionner sur leur organisation, leur continuité de services…»

 

Le Club Sociétaires pro : un moteur pour se faire connaître

Partenaire de la première heure, le Crédit Agricole Aquitaine a accompagné Corine Deyries dans la création de sa SASU, en la conseillant sur le volet administratif et les démarches à effectuer. « C’est ma banque depuis que je suis toute petite, et je tenais absolument à ce qu’elle devienne celle de mon entreprise ! Je suis devenue sociétaire, et c’est en recevant la newsletter du Club Sociétaires Pro que j’ai eu l’idée de me rapprocher de mon conseiller pour bénéficier d’un article. Quand on démarre une société, c’est important de gagner en visibilité et de mettre en lumière son expertise. Être son propre chef est à la fois palpitant et déroutant : il faut posséder de multiples casquettes – commercial, comptable, secrétaire, dirigeant…  C’est une belle dynamique : alors autant le faire savoir ! »
Pour les prochains mois, Corine Deyries nourrit déjà de nombreux projets, dont de nouvelles formations sur l’optimisation de la Gestion Electronique des Documents (GED), toujours au service des TPE/PME !

 *Travail d’Utilité Collective

Lien : site web

Une agence digitale dyna… MYC 

Juriste de formation, marketeuse aguerrie, Marie Vauthier est aujourd’hui à la tête de l’Agence de Communication MYC. Experte en marketing digital, cette quadragénaire bouillonne de ressources pour donner vie à la communication numérique de ses clients. Portrait d’une entrepreneuse épicurienne qui plaide la cause d’une communication à visage humain.

« J’ai un parcours atypique ! nuance d’emblée Marie Vauthier, à la tête de l’agence MYC. Je ne viens pas du marketing ou de la communication, j’ai une maîtrise de Droit privé obtenue à l’université Montesquieu Bordeaux IV. Tout mon parcours a été conditionné par cette formation initiale qui exige rigueur et méthode. » Par un heureux hasard, Marie Vauthier décroche son premier poste dans une agence de relations presse. « L’agence venait de décrocher un contrat avec le Barreau de Bordeaux. C’est ici que j’ai découvert l’univers de la communication. Je suis tombée amoureuse de ce secteur d’activités, je ne l’ai plus jamais quitté, » se souvient-elle.

Elargir mes horizons

S’ensuit un parcours sans faille, d’agences en agences, où sa curiosité d’esprit et son sens relationnel font mouche. Elle goûte à la conception-rédaction puis à l’édition et enfin au packaging, notamment au sein d’une grande enseigne de jouets.

Mais tout change en 2014, après la naissance de sa fille. Une année charnière, propice au changement. « À la suite d’une réorganisation de service, il était temps pour moi d’élargir mes horizons » précise Marie sans regret. « Je n’ai jamais eu peur de rebondir ! Et j’ai réalisé que j’avais besoin de me former dans le digital » analyse-t-elle. Ce sera donc un retour sur les bancs de l’école pour notre salariée expérimentée. Direction Sup de Pub Bordeaux pour un master en marketing digital-réseaux sociaux. « J’ai tellement appris avec les millennials ! J’ai adoré nos échanges, c’était une période très stimulante » confie-t-elle. Transition réussie pour Marie : elle retrouve rapidement un poste en agence, dotée d’une nouvelle casquette : cheffe de projet digital.

Le grand saut dans l’entrepreneuriat

« Je n’ai pas eu de déclic particulier pour entreprendre. Mon projet a infusé lentement. J’avais surtout le désir de travailler à ma manière, en privilégiant l’écoute et le relationnel. » Elle saute le pas en 2019, soutenue par son mari, Mathieu, et son conseiller au Crédit Agricole Aquitaine. Ce dernier perçoit très tôt le potentiel commercial de son projet d’agence. C’était sans compter la crise du Covid, venue rebattre les cartes de la toute jeune entreprise. « J’ai tenu bon, avoue Marie. Le Crédit Agricole Aquitaine ne m’a pas lâchée. Au-delà des démarches administratives, mon conseiller prenait des nouvelles, cela m’a touchée, » se souvient-elle avec émotion.

Guider les TPE-PME dans leur transition numérique

Aujourd’hui, après trois ans d’exercice, Marie Vauthier mesure le chemin parcouru. Sa mission ? Guider pas à pas les TPE et PME, commerçants ou artisans, dans leur transition numérique. « La qualité de l’accompagnement c’est ma valeur ajoutée. J’écoute et j’observe beaucoup. Au-delà des solutions techniques, le relationnel est essentiel à mes yeux ». Elle orchestre ainsi d’une main de maître une équipe de collaborateurs, tous experts dans leur domaine. Community manager, développeur, graphiste : elle compose un casting sur-mesure en fonction des besoins des clients.

« Tisser des liens et créer du réseau c’est ma façon de travailler, » revendique-t-elle. Hyperactive et créative, Marie Vauthier est membre active du « Collectif Les 12 Salopardes », un réseau au féminin pluriel. Histoire de nourrir d’autres projets et d’explorer l’univers de la Culture pour cette passionnée d’art et de musique. Toujours dans un esprit d’échanges, Marie Vauthier partage sa passion pour son métier en donnant des cours de communication et de marketing aux 1ères et 4èmes années de l’ISEG Bordeaux.

MYC (pour Marie-Yves Couffeau, son nom de jeune fille) poursuit ainsi sa route à l’ère de la transformation digitale.  Depuis octobre 2021, l’entreprise est d’ailleurs référencée comme acteur de la transition numérique sur la plateforme France Numérique. « Et j’ai doublé mon CA en un an ! » conclut cette cheffe d’entreprise épanouie, prête pour de nouveaux défis.

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Sous le Sunset de l’entrepreneuriat

Entrepreneuse dans l’âme, Axelle Corsello est une enfant du Bassin d’Arcachon. Voyageuse et gourmande, elle vient d’ouvrir le SunsetBowls à Arcachon, associée à son frère. Avec sa personnalité solaire elle a imaginé un écrin cosy pour servir de délicieux pokes et açaï bowls*. Rendez-vous en terrasse pour une dégustation aussi fraîche que savoureuse.

Axelle Corsello a de qui tenir ! Sa mère, dont elle est très proche, a monté de nombreux projets dans l’événementiel durant toute sa carrière. Et cette ébullition entrepreneuriale a façonné son caractère et sa vision des choses. A 18 ans, le bac en poche, Axelle Corsello se tourne naturellement vers un BTS Tourisme. Elle a déjà le goût du voyage pour avoir vadrouillé enfant dans plusieurs pays d’Europe. Après son diplôme, direction les antipodes pour une belle année de césure en Australie. Le temps pour elle de parfaire son anglais et de découvrir un art de vivre cosmopolite. Pour Axelle, c’est un vrai déclic : « je suis revenue en France avec des idées plein la tête ! Je me suis inspirée des coffee shops, de la street food… Ces cafés qui servent de la petite restauration sont très présents là-bas, surtout à Sydney » se souvient-elle.

À son retour, en 2015, Axelle poursuit un master d’entrepreneuriat à l’IFAG* Bordeaux. Elle intègre rapidement un incubateur pour un projet de marque de maillots de bain masculins. « J’avais 20 ans, je manquais d’expérience et le projet n’a pas abouti » raconte-t-elle. La jeune fille poursuit sa route, elle fait ses classes dans une boutique de prêt-à-porter dont elle est responsable à Arcachon. Elle teste aussi l’hôtellerie puis le travail de bureau en tant qu’assistante commerciale.

Le Poke bowl du Bassin

Mais son désir d’entreprendre tourne toujours en arrière-plan. À 28 ans, Axelle est déterminée à se lancer dans une nouvelle aventure. « J’ai prospecté soigneusement, avec l’idée de travailler sur la healthy food, découverte en Australie. Ce principe d’une alimentation saine et fun commence à s’implanter en France. Les jeunes en sont friands, il y a un réel besoin, » analyse-t-elle. Pour mettre toutes les chances de son côté, Axelle envisage d’ouvrir un restaurant en franchise. « J’ai sillonné la Côte basque et landaise. C’est à Hossegor que j’ai eu un coup de cœur pour l’enseigne SunsetBowls ». L’établissement, réputé pour la qualité de ses produits, sert des plats inspirés par la cuisine hawaïenne et brésilienne. Légumes, poisson mariné, herbes et condiments viennent colorer une base de riz vinaigré.

Une autre bataille s’ouvre alors pour Axelle : convaincre Jules Noirbusson le propriétaire de la marque, de confier « son bébé » à une entrepreneuse pugnace… mais débutante. Qu’à cela ne tienne, Axelle s’arme de patience. « J’ai réussi à lui montrer ma personnalité, mon envie de réussir ». Pari gagné, Axelle Corsello sera LA bonne personne pour monter et tenir le premier Sunsetbowls de Gironde.

Un projet familial, soutenu par le Crédit Agricole d’Aquitaine

Après avoir déniché l’emplacement idéal, à la rue près, Axelle confie les travaux à son frère aîné, professionnel du bâtiment. « J’imaginais un lieu cocooning, destiné à une clientèle jeune et familiale, présente à l’année à Arcachon » détaille la chef d’entreprise. L’ensemble du projet a été accompagné par le Crédit Agricole Aquitaine : montage du business plan, demande de crédit. « Le Crédit Agricole m’a suivie de A à Z ! Cet accompagnement pas à pas est vraiment top pour entreprendre dans de bonnes conditions, » assure Axelle Corsello.

Elle décide aussi de s’associer à Brice, son plus jeune frère, « passionné de food » et spécialiste qualité dans la filière alimentaire. Ensemble, ils inaugurent leur routine matinale : partir tous les jours à La Teste-de-Bush* pour choisir poissons et légumes frais !

Quid de l’açaï, le produit phare des desserts du Sunsetbowls ? Ce superfruit, riche en antioxydants et minéraux, nous vient tout droit d’Amazonie ! « C’est un concentré de vitamines, assure Axelle Corsello. Associé avec de la banane, de la mangue, ou de l’ananas, il booste l’énergie et les papilles. » Voilà donc des desserts healthy, ultra-frais, et joliment présentés dans une coupelle en coco. Effet visuel garanti, prêt à conquérir les gourmands d’Instagram, aux côtés des smoothies et autres toasts gourmands.

« Mon coup de cœur c’est l’açaï mango » avoue volontiers Axelle. Souvenirs d’un voyage à Bali pour cette amoureuse d’horizons lointains qui rêve aujourd’hui de fidéliser une clientèle locale. Et pourquoi pas un jour d’élargir le réseau « Sunset » ?

*Plat traditionnel Hawaïen *Ecole de commerce *Commune limitrophe à Arcachon

 

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CibleR : donner du sens au pouvoir d’achat

A la tête de la startup CibleR, hébergée au Village by CA, Erwan Simon est un entrepreneur Heureux. Avec son équipe, il développe aujourd’hui des offres promotionnelles digitales, ciblées sur un territoire et avec des partenaires de terrain. Une manière de redonner du sens aux bons d’achat, tout en augmentant le pouvoir d’achat ! Portrait d’un chef d’entreprise de 37 ans, prêt à déployer ses solutions à l’international.

Erwan Simon fait partie de ces bretons attachés à leur terre natale, au caractère bien trempé, l’aventure chevillée au corps. Face à la mer, il rêve d’Amérique, et c’est aux États-Unis, qu’il commence son parcours entrepreneurial. « Je suis arrivé en Californie en 2009 et j’y ai passé deux ans. Ce séjour américain m’a beaucoup marqué et appris sur l’esprit d’entreprise », explique le jeune ingénieur, formé à l’Ecole des Mines. Là-bas, Erwan Simon baigne alors dans la culture des startups spécialisées dans les énergies renouvelables. « J’étais le seul Français dans cet univers professionnel. Mon métier c’était d’intégrer une startup récemment acquise pour 200M€ pour le compte d’Areva ».

De la Silicon Valley au Village by CA

À son retour en France, après un détour par l’Allemagne, notre expert en intelligence économique se tourne vers le numérique. Nous sommes en 2014, et il rentre alors chez Cdiscount (groupe Casino), spécialiste français du e-commerce. C’est ici que germe l’idée de CibleR et qu’il rencontre ses futurs associés. À la suite d’un concours de startups, Erwan Simon passe du groupe à la startup et se lance avec ses 2 associés. Il tient enfin son concept : révolutionner la Promotion sur Internet, en combinant data et intelligence artificielle ! « L’IA offre de multiples possibilités pour personnaliser les promotions et bons d’achat sur Internet, indique Erwan Simon. L’approche est plus personnalisée et plus engageante pour la fidélité client, c’est quasiment du one to one*. »

Bonne pioche : dès 2019, la jeune société est retenue dans la sélection pour intégrer le Village By CA.  « Juste avant, j’avais participé à un week-end bootcamp* en Grèce, raconte-t-il. Il s’agissait de “l’event des Big Boss”, un rassemblement de startups du digital et de grands groupes en transformation.  Le lundi suivant, pour ma présentation devant les partenaires du Crédit Agricole, j’étais rodé à l’exercice, prêt à relever l’épreuve du pitch* ! Je garde de très bons souvenirs de ces échanges ».

La nouvelle fintech à impact positif

Très vite, la pépite marketing décroche le label « Jeune Entreprise Innovante » ainsi qu’un prêt de la BPI. Tout semble aller comme sur des roulettes… jusqu’au moment où le Covid joue les mouches du coche, en mars 2020. En pleine pandémie, la belle histoire CibleR est durement malmenée. « Nous avons beaucoup souffert à ce moment-là, reconnaît Erwan Simon. Les sites de e-commerces étaient pris d’assaut et avaient moins besoin de nos services. »

Passé le choc du confinement, Erwan Simon décide de réinventer son modèle, en partenariat avec le Crédit Agricole d’Aquitaine. « Nous imaginons alors la plateforme Sauvetoncommerce.fr, pour venir en aide aux commerçants et artisans locaux, » se souvient-il. En quelques jours, le projet est monté et le site est en ligne. Un vrai tour de force ! Grâce à cette plateforme, 15 000 commerçants ont reçu un soutien majeur, à travers toute la France. « In fine, la crise sanitaire a été un véritable catalyseur pour CibleR, indique Erwan Simon. Cette épreuve a forgé l’ADN de notre solution actuelle : donner du sens et de l’impact au pouvoir d’achat. Cette technologie, mise en place en un temps record, nous a structurés pour la suite en ajoutant des avancées technologiques et financières. Nous sommes passés d’une solution marketing à la fintech* à impact. »

Le tourisme en pleine mue

Dans la foulée, la jeune startup a développé une deuxième plateforme en partenariat avec le Crédit Agricole : Tourisme by CA. L’idée ? Valoriser le tourisme local, privé de ses visiteurs étrangers, grâce à du pouvoir d’achat ciblé sur leurs clients et à valoir vers leur écosystème touristique. « Depuis la pandémie, le tourisme connaît une véritable transformation, et il faut revoir les modèles, proposer de nouvelles expériences, plus locales et solidaires. La crise du carburant actuelle ne fait que renforcer cette mue. Les séjours de proximité vont se développer, et les acteurs locaux en sont les premiers ambassadeurs. » Une tendance de fond qui colle parfaitement avec l’ancrage territorial du Crédit Agricole.

15 caisses Crédit Agricole utilise l’application

Aujourd’hui, 15 caisses du Crédit Agricole utilisent cet applicatif pour promouvoir le tourisme dans les territoires et fidéliser leur clientèle avec ces bons d’achat fidélité.

À court terme, CibleR envisage l’avenir avec sérénité… et de grands défis à relever ! « La Promotion, qu’elle soit solidaire, territoriale ou évènementielle, doit retrouver des valeurs positives & sociales pour la nouvelle économie » conclut Erwan Simon. Au programme ? Une levée de fonds, le passage de 10 à 20 salariés, et des solutions vendues à l’international à l’horizon 2023 pour redonner de la valeur à la Promotion.

*Marketing personnalisé  *Séminaire  *Prise de parole afin de vendre son projet  *Startup au carrefour de la finance et des nouvelles technologies

 

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