Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) restreignent la circulation des véhicules polluants dans les villes et métropoles où la pollution de l’air est importante. Comment les artisans, commerçants, professions libérales peuvent s’équiper pour respecter ces nouvelles contraintes ?

Les ZFE-m sont des zones où la circulation est restreinte pour limiter la pollution aux particules fines. Seuls les véhicules les moins polluants ont le droit d’y circuler, sur la foi de leur vignette Crit’Air.

La vocation de ces zones, situées dans les grandes villes et les métropoles, est de préserver la qualité de l’air. Selon Santé publique France, 40 000 décès annuels prématurés seraient dus en France à la pollution de l’air aux particules fines, dont le trafic routier est le premier responsable.

Montée en puissance 

La première zone à circulation restreinte a vu le jour en 2015 à Paris. Depuis, elle s’est étendue au Grand Paris et d’autres villes ont suivi le mouvement : Lyon, Grenoble, Rouen, Reims. Aujourd’hui, plusieurs métropoles s’apprêtent à déployer leur zone à faibles émissions. Aix-Marseille, Toulouse, Montpellier, Strasbourg et Nice sont les prochaines sur la liste. Au total, 23 collectivités, totalisant plus de 17 millions d’habitants, sont engagées dans ce processus. Les villes de taille moyenne sont aussi concernées puisque la loi oblige les collectivités de plus de 100 000 habitants à étudier la faisabilité de cette mesure.

Cette montée en puissance va impacter de nombreux professionnels qui se déplacent au quotidien pour les besoins de leur activité : artisans, prestataires de services, formateurs, consultants… Pour ceux qui disposent d’un véhicule ancien, la question de l’acquisition d’un véhicule moins polluant, électrique ou hybride, va se poser pour pouvoir continuer à se déplacer librement.

Profiter des aides financières

Pour financer cette acquisition, les professionnels ont tout intérêt à profiter des aides financières en place. Leur montant est loin d’être négligeable. Le bonus écologique de l’État permet d’alléger jusqu’à hauteur de 6 000 € (voire 7 000 € pour une camionnette et 8 000 € dans les Outre-mer) la facture d’achat ou de location d’un véhicule électrique ou hybride (attention, le montant de cette prime sera réduit de 1 000 € à compter du 1er juillet 2022). De son côté, la prime à la conversion permet de percevoir, en complément, jusqu’à 5 000 € pour la mise à la casse simultanée d’un véhicule ancien. Ces aides sont cumulables entre elles, ainsi qu’avec les dispositifs mis en place par les collectivités locales. De quoi réduire sensiblement le poids financier de cet investissement.

Bon à savoir

23, c’est le nombre de villes qui ont déjà mis en place où se sont engagées à mettre en place une zone à faible mission-mobilité.

© Thibault Bertrand – Uni-Médias

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