La généralisation progressive des ZFE-m, les zones à faibles émissions mobilité, aux villes de plus de 150 000 habitants, va occasionner d’importantes restrictions de circulation. Une bonne raison d’envisager l’acquisition d’un véhicule propre.

En quoi les ZFE-m impactent-elles les déplacements des professionnels ?

Créées par la loi d’orientation des mobilités de 2019, les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), limitent la circulation des véhicules les plus polluants sur le territoire des grandes agglomérations. Afin de protéger la santé des résidents, ces zones sont interdites d’accès, de manière permanente ou sur des plages horaires définies, à certaines catégories de véhicules.

Pour les professionnels qui possèdent un véhicule essence ou diesel d’ancienne génération, la question des déplacements à l’intérieur de ces zones peut être restreinte, voire interdite.

Pour l’heure, le pays compte une dizaine de ZFE-m : le Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse… En 2025, toutes les villes de plus de 150 000 habitants seront soumises à ce régime. À cette date, on estime que le tiers du parc automobile français actuel sera concerné par ces restrictions de circulation.

Comment faire pour contourner ces interdictions ?

La solution est d’acquérir un véhicule autorisé à circuler en ZFE-m. Sachant qu’en 2025, seuls les véhicules porteurs d’une vignette Crit’Air 1, 2, ou verte, seront autorisés à rouler dans ces zones, il parait opportun d’opter pour un véhicule respectant cette condition. Quels sont-ils ? Ce sont tous les véhicules 100 % électriques ou hybrides rechargeables, ceux fonctionnant à l’hydrogène ou au gaz, ainsi que certains véhicules essence, diesel ou biodiesel de génération récente.

Comment financer cette acquisition ?

Pour une petite entreprise, l’acquisition d’un véhicule professionnel représente un budget important. Afin de lisser le coût de cette acquisition, deux options sont possibles : acheter à crédit pour étaler cet investissement dans le temps ou opter pour la solution du leasing (location avec ou option d’achat), qui permet de disposer d’un véhicule, en contrepartie d’un loyer mensuel, sans requérir d’apport initial.

Il faut aussi savoir qu’il existe des aides pour l’acquisition d’un véhicule propre. Celles-ci peuvent être conséquentes. Le bonus écologique peut faire baisser la facture d’achat jusqu’à concurrence de 7 000 € (le barème sera abaissé de 1 000 € en 2023). De son côté, la prime à la conversion, qui est conditionnée à la mise à la casse d’un ancien véhicule diesel ou essence, peut aller jusqu’à 5 000 € (attention, elle pourrait ne pas être reconduite en 2023). Bon à savoir : ces deux dispositifs sont cumulables.

Enfin, un prêt à taux zéro sera mis en place, à compter du 1er janvier 2023, pour une durée de 2 ans, en faveur de l’acquisition de véhicules peu polluants dans certaines zones à faibles émissions mobilité. Son montant sera plafonné à 30 000 € dans le cas d’un achat et 10 000 € dans le cas d’une location. Les micro-entreprises y seront éligibles.

 

Bon à savoir

1 véhicule sur 3

C’est la part du parc automobile français qui sera concernée par les restrictions de circulation dans les ZFE-m à l’horizon 2025.

 

© Thibault Bertrand – Uni-Médias – octobre 2022

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