Tempête, inondation, grêle… Avec le réchauffement climatique, la fréquence et la gravité des événements climatiques augmente. Compte tenu de l’ampleur du préjudice potentiel, mieux vaut ne pas éluder le risque.

Pourquoi faut-il s’assurer contre les catastrophes naturelles ?

Les aléas climatiques représentent un risque en apparence diffus mais qui s’avère pourtant réel. On pense souvent – et parfois rétrospectivement à tort – que les catastrophes naturelles ont peu de chance de nous affecter. Or l’actualité quotidienne montre que ce genre d’évènement peut survenir à tout moment, en tout lieu, et engendrer des dégâts considérables.

Ces dommages peuvent être provoqués par :

  • la tempête ;
  • la grêle ;
  • une inondation ;
  • la sécheresse ;
  • un séisme ;
  • une submersion marine, etc.

Les conséquences de ces événements peuvent être très dommageables pour un professionnel. Au-delà du préjudice immédiat, ce type de sinistre peut affecter la poursuite même de l’exploitation en rendant impropres à leur usage les locaux, l’outil de production, les véhicules de l’entreprise.

C’est pourquoi il convient de ne pas sous-estimer le risque et ses conséquences. Pour se protéger, il est fortement conseillé de souscrire une assurance. En cas de sinistre, celle-ci permet d’indemniser le préjudice subi et de sécuriser la poursuite de l’activité.

Quelle assurance souscrire pour être couvert en cas de catastrophe naturelle ?

Pour être couvert contre ce type de risque, il convient d’opter pour une assurance multirisque professionnelle comportant une garantie « dommages ». Cette dernière couvre les dommages résultant des événements climatiques. Généralement, elle est incluse au contrat. Il est important de s’assurer qu’elle y figure bien.

Cette couverture d’assurance comporte des plafonds d’indemnisation conséquents. Elle répond donc à la plupart des besoins. Si l’on dispose d’un patrimoine professionnel important à assurer, il est bien sûr possible d’envisager avec son assureur des niveaux de garantie plus élevés.

Comme tout contrat d’assurance, la garantie « dommages » comporte des franchises. En cas de sinistre, celles-ci viennent en déduction du montant de l’indemnisation. Leur montant peut varier d’un contrat à l’autre.

Concernant les véhicules de l’entreprise, il y a lieu là aussi de souscrire un contrat d’assurance comportant une garantie « dommages » si l’on veut être bien protégé. À défaut, et notamment si le véhicule est assuré au tiers simple, l’assurance ne pourra pas jouer.

Tous les préjudices liés aux aléas climatiques sont-ils indemnisés ?

Non. Alors que les dommages résultant de certains événements climatiques sont automatiquement pris en charge, d’autres peuvent l’être mais sous condition.

Si les dommages résultant d’une tempête, par exemple, sont systématiquement couverts par la garantie « dommages » des contrats d’assurance multirisque professionnelle, ce n’est pas le cas lorsque le préjudice résulte d’un séisme ou d’un cyclone.

Dans ce cas, l’indemnisation est soumise à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle par les pouvoirs publics. Lorsque cette reconnaissance intervient, les assureurs sont tenus d’indemniser les professionnels disposant d’une garantie « dommages ».

Au moment de la souscription du contrat, il convient donc de bien s’informer sur les aléas climatiques qui sont pris en compte d’office et ceux dont l’indemnisation est soumise à un arrêté reconnaissant l’état de catastrophe naturelle. Le même réflexe vaut pour l’assurance des véhicules de l’entreprise.

 

© Thibault Bertrand –  Uni-médias – Septembre 2023

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