La personnalisation est en vogue dans l’e-commerce : tee-shirts marqués ou floqués, gravure sur bijoux ou encore mugs avec votre prénom dessus, le domaine est vaste. C.A. Logistiques, plateforme de logistique externalisée bordelaise située au Haillan, s’empare de cette mode et veut installer des ateliers de transformations dans ses entrepôts.

Vous avez forcément déjà vu des publicités ciblées de tee-shirts ou de maillots sur internet avec, dessus, votre club de sport favori, votre citation de film préférée ou avec une blague de plus ou moins bon goût. La personnalisation d’objets est en plein boom dans l’e-commerce et C.A. Logisitiques, fondée en 2001 pour un chiffre d’affaires de cinq millions d’euros, ne compte pas passer à côté : « Il n’y a pas que du négoce, la transformation est très importante aussi », témoigne Stéphane Van Overstracten, le propriétaire bordelais de l’entreprise. Il a pour projet d’installer des ateliers afin que les entreprises membres de C.A. Logistiques, spécialisée dans le BtoB et BtoC, puissent designer sur place leurs objets ou vêtements dédiés à la vente.

Déléguer la gestion des livraisons

Stéphane Van Overstracten aimerait bâtir une zone spécialisée dans les produits frais, autre domaine qui a le vent en poupe dans l’e-commerce. Le fondateur de C.A. Logistiques est aussi à la barre de Digit-Halles, « un hôtel d’entreprises juxtaposé à la plateforme logistique qui accueille 40 personnes travaillant pour 15 sociétés », détaille le gérant. Mais attention, il n’est pas obligatoire de louer des bureaux chez Digit-Halles pour déléguer ses livraisons. « L’idée c’est de faire gagner du temps à nos clients en préparant les commandes et en les envoyant sur des palettes ou dans des colis. Cela sera plus cher que si la personne le fait elle-même mais on réussit à lisser nos prix grâce à un coût de transport faible », précise Stéphane Van Overstracten. Pour résumer, le temps gagné à ne pas s’occuper des livraisons est utilisé pour se focaliser sur les achats et les ventes. De grands groupes comme Joué Club, mais aussi des start-up bordelaises comme Sunday font confiance à C.A. Logistiques et peuvent profiter du réseau de Digit-Halles si elles louent des bureaux sur place.

Discuter autour du baby-foot

« Digit-Halles, 120.00 euros de chiffre d’affaires, est comme une pépinière d’entreprises mais l’on ne s’immisce pas dans la gestion de ces dernières. On propose de l’entraide, les e-commerçants partagent les mêmes préoccupations et peuvent en discuter au déjeuner, en afterwork ou pendant une partie de baby-foot », raconte le fondateur de la société. Les adhérents de Digit-Halles paient 15 euros le m² de leur bureau et bénéficient de plusieurs expertises dont celle d’un comptable. Les baux sont renouvelables chaque mois, chaque e-commerçant reste le temps qu’il le souhaite. Les dossiers sont examinés à la loupe : « La start-up doit pouvoir régler les charges, la fibre, l’EDF ou le ménage. Si je sens que ce sera compliqué, je refuse. Le tout gratuit n’est pas une solution, il y a une réalité économique que la jeune pousse ne peut ignorer », explique Stéphane Von Overstracten. Le gérant rappelle qu’il offre parfois le dépôt de garantie afin de donner un coup de main à la start-up, de là à offrir la victoire au baby-foot…

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