La transmission d’un fonds de commerce est un processus qui sous-tend des enjeux financiers, juridiques et patrimoniaux importants. Recourir à un partenaire de confiance, disposant des expertises requises, est indispensable.

Le processus de cession/transmission d’un fonds de commerce est complexe. L’opération ne se résume pas à valoriser l’affaire et la mettre en vente sur le marché. Bien au contraire, c’est un parcours jalonné de multiples étapes qu’il convient de respecter si l’on veut céder dans les meilleures conditions.

Que l’on envisage de vendre à un tiers, d’opérer une donation intra-familiale ou d’organiser la reprise par un salarié, les choix à faire et leurs incidences financières, fiscales et patrimoniales peuvent être bien différents. C’est pourquoi il est judicieux de se faire accompagner et conseiller.

Une expertise transversale

Pour mener à bien le processus de cession/transmission, qui requiert de multiples expertises, la banque constitue un partenaire tout indiqué. Que ce soit lors de la phase de création, puis de développement et enfin de cession, les banques sont structurées pour accompagner leur clientèle sur tout le cycle de vie de l’entreprise. Elles sont donc parfaitement outillées pour répondre aux besoins des professionnels souhaitant vendre leur affaire.

D’abord, le banquier est un interlocuteur qui connaît bien l’entreprise, son activité, son dirigeant. Ensuite, c’est un acteur qui propose, avec l’appui de départements ou filiales spécialisées, un large éventail de prestations : diagnostic, conseil, montage de financements, banque privée… La banque est d’ailleurs un partenaire de référence pour ce qui concerne le volet fiscal et patrimonial de l’opération. Elle dispose aussi d’une solide connaissance des acteurs locaux de la cession/reprise d’entreprises et peut s’appuyer sur ces réseaux pour identifier des candidats repreneurs.

Anticiper l’échéance

Céder implique d’engager en amont une réflexion sur le choix du repreneur (un tiers, un enfant, un salarié), le montage financier et juridique de l’opération (cession, donation, Leveraged buy-out LBO…), ainsi que l’organisation, actuelle et future, du patrimoine du cédant et de ses ayants droit.

Les experts de la transmission conseillent d’engager cette réflexion 3 à 5 ans à l’avance, de manière à organiser sereinement le processus de vente et structurer sa situation patrimoniale en vue de l’opération. À partir du moment où l’on envisage de céder, mieux vaut ne pas attendre afin de se rapprocher des bons interlocuteurs.

© Thibault Bertrand – Uni-Médias – juillet 2022

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