Membre du Club des entrepreneurs, de l’Automobile Club, élu CCI, partenaire de l’UBB et des Girondins… Pas de doute, Stanislas d’Anthonay est omniprésent dans les réseaux économiques locaux. Créer des synergies entre les hommes et les entreprises est devenu son crédo.

De son propre aveu, Stanislas d’Anthonay a débarqué sur les berges de la Garonne sans « connaître personne. » Force est de constater que les choses ont bien évolué, il a recruté cinq salariés, même si « ces seize années sont passées comme un coup de vent », ce passionné de sport se rappelle que tout a commencé grâce à la CCI : « Après les banques, c’est la première entité à m’avoir prêté de l’argent et à m’avoir parlé du club des entrepreneurs. »

Grâce à la CCI, il a pu naviguer d’un réseau à l’autre. Parmi les anecdotes, Stanislas d’Anthonay cite une rencontre avec un chef d’entreprise au stade André-Moga. Ils se sont vus régulièrement pendant trois ans, et puis un jour, il a reçu un appel pour une commande, s’est rendu sur place et a découvert que c’était son ami supporter de l’UBB. Forcément le lien était déjà créé et la négociation a été grandement simplifiée.

Une autre façon de tisser du réseau consiste tout simplement à rencontrer du monde. Stanislas d’Anthonay répète à l’envi une citation de Bill Gates : « Faire du business c’est rencontrer du monde. » Mais attention, le Bordelais d’adoption insiste, il ne suffit pas d’échanger sa carte de visite. S’investir pleinement, nouer de solides amitiés et revoir ses connaissances régulièrement est indispensable.

Jouer la carte de la transparence

Pour créer du liant, il faut accepter de se dévoiler, « ne pas avoir peur de partager ses idées au grand jour qu’on se les fasse piquer ou non » insiste le fondateur de la société bordelaise Ellipse Affichage (1 million d’euros de chiffre d’affaires.) Il assume d’ailleurs publiquement ses difficultés au lancement de son entreprise qui avait « 0 euro de chiffre d’affaires le premier mois, 6000 euros le troisième avant une rechute. C’était dur de se prendre des portes » se désole Stanislas d’Anthonay. Pour valoriser son projet, le crédibiliser, il s’est inscrit dans des partenariats au côté de grands noms. Les événements culturels, sportif ou économiques sont autant d’opportunités pour lui d’occuper le terrain et de cultiver son jardin afin que les jeunes pousses s’étoffent en belles réussites.

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