Tricopigmentation… Derrière ce mot complexe se cache un nouveau métier à visée esthétique : celui de tatoueur du cuir chevelu ! Sonia Gadrat vient justement d’ouvrir son salon à Marmande où elle reçoit des hommes et des femmes confrontés à des problèmes d’alopécie, de calvitie ou pelade. Un métier qui demande beaucoup d’écoute et d’empathie pour aider ces personnes à dépasser leur complexe. Rencontre.

La marmandaise Sonia Gadrat a une formation BAC+5 en Biotechnologies appliquées à la Santé. Un secteur dans lequel elle a évolué pendant 10 ans, avant de s’orienter vers le domaine du médico-social et d’occuper aujourd’hui un poste de Responsable de Résidence Autonomie. « J’avais besoin de davantage de relationnel dans mon travail, explique-t-elle. En parallèle, j’ai décidé de me former à la tricopigmentation car c’est un métier qui allie à la fois rigueur, technicité, écoute et empathie.”

Tricopigmentation : tatouer le cuir chevelu

Encore peu connue en France, la micropigmentation capillaire consiste à tatouer des micro-points sur le cuir chevelu de personnes atteintes de calvitie, d’alopécie ou de pelade. Appelée également tricopigmentation (du grec “tricho” qui signifie cheveux, ndlr), cette technique a été développée en Italie il y a une vingtaine d’années. Depuis, elle s’est largement développée aux Etats-Unis, en alternative à la greffe de cheveux. « Pendant longtemps, mon mari a été complexé par sa calvitie précoce. Après une greffe capillaire infructueuse, il s’est tourné vers la tricopigmentation, confie Sonia Gadrat.

Suite à un bilan de compétences, Sonia Gadrat a décidé de se former à cette technique, qui permet d’obtenir un “effet rasé” ou “densité”, par un simple effet d’optique . « Cette solution m’a tout de suite intéressée et il me semblait important de pouvoir la proposer comme alternative, à des personnes souvent complexées et en souffrance… C’est une technique sans chirurgie, non invasive et peu douloureuse. On ressent uniquement des picotements, car contrairement aux tatouages, l’effraction cutanée se limite à la couche superficielle du derme. »

Tricopigmentation : pigments bio-résorbables

Comptez 3 à 4 heures pour la première séance, puis 1h30 à 2h30 pour les 2 suivantes. « C’est un vrai travail de dentelle, il va falloir piquer des milliers de points espacés d’à peine 1 à 3 mm ! » , souligne Sonia Gadrat. Ultra-précis, le geste est réalisé à l’aide d’un dermographe et de petites aiguilles à usage unique. Quant aux pigments, ils sont bio-résorbables et certifiés aux normes européennes REACH. « La durée de vie des pigments dans le derme est variable en fonction des personnes », note Sonia Gadrat. « L’effet sera plus ou moins durable dans le temps selon le type de peau, la transpiration ou l’exposition au soleil, etc… »

Des projets en tête ! 18 Avenue François Mitterrand, 47200 Marmande

Séduit par le projet, le Crédit Agricole Aquitaine a accompagné Sonia Gadrat dans le lancement de sa micro-entreprise. ” C’est toujours appréciable quand une personne s’intéresse réellement à votre projet d’entreprise conclut-t-elle. La banque a étudié avec soin mon prévisionnel et m’a prodigué des conseils experts. Aujourd’hui, je loue mon local professionnel, mais dans un avenir proche, j’envisage de m’installer à Casteljaloux, en haut d’un salon de coiffure…»

18 Avenue François Mitterrand, 47200 Marmande                                                                                                             https://www.linkedin.com/in/soniagadrat/

 

                                             Retrouvez tous les portraits de professionnels du club sociétaires pro : ICI

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