Docinstall, aux petits soins pour les médecins

Pour les professionnels de santé, s’installer en libéral est loin d’être un long fleuve tranquille. C’est ce qu’a réalisé Véronique Dufour, alors que son mari, chirurgien orthopédiste, se lançait dans l’aventure. Fort de ce constat, elle a créé Docinstall en 2016, avec l’ambition d’apporter un service sur mesure pour faciliter l’installation des médecins et chirurgiens. 

Véronique Dufour a déjà une longue expérience entrepreneuriale. Après quelques années à travailler à l’étranger, elle a repris les rênes de l’entreprise familiale, spécialisée dans le négoce de bois à Bordeaux. Mais dix ans plus tard, elle a décidé de changer de cap et de tout vendre… Au même moment, son mari, le Dr Nicolas Pommier, s’installait en libéral à la Clinique Tivoli à Bordeaux. « En fait, nous nous sommes très vite rendus compte que c’était loin d’être simple ! » se remémore-t-elle. Quelles démarches accomplir ? Où se renseigner ? Comment déclarer son activité ? Autant de questions qui demandent du temps, et surtout une expertise. De là est né Docinstall ! Une structure qui permet aux médecins de démarrer leur activité en toute sérénité. 

Une ordonnance de tranquillité !

Immatriculation, dépôt du dossier au Conseil de l’Ordre, formalités auprès de l’Assurance maladie, mais aussi conseils sur le choix de la structure juridique ou négociation des contrats (banque, assurance, partenaires…) : Docinstall se charge de tout. Une vraie “ordonnance de tranquillité” ! « Nous les accompagnons même dans la digitalisation de leur cabinet (logiciels métier, adresses e-mail sécurisées…), création des outils de communication (ordonnances, tampons…), précise Véronique Dufour, qui a recruté 2 collaborateurs pour l’aider au quotidien. 

Gagner du temps

À la ville comme à la campagne, Docinstall sait parfaitement s’adapter aux spécificités de ses clients et à l’évolution de la profession. Un exemple ? En milieu urbain, les médecins jonglent avec plusieurs cabinets afin d’élargir leur patientèle. Ce qui complexifie d’autant les démarches d’installation. En zone rurale, les dispositifs d’aides sont nombreux… mais peu connus.

« Grâce à ce service, les médecins y voient plus clairs et gagnent du temps. Tout se fait à distance, par e-mail ou via WhatsApp, de façon très fluide ».

Au-delà de l’installation, Docinstall propose son expertise aux praticiens déjà en fonction, en réalisant des audits ou en les guidant sur les dispositifs d’optimisation fiscale et patrimoniale. « Dans le cas de la succession d’un cabinet médical, nous pouvons être amenés à réaliser les démarches de cessation d’activité, de reprise ou de départ à la retraite. En somme, nous accompagnons les praticiens dans chaque étape de leur vie professionnelle, de l’installation jusqu’à l’arrêt de l’activité libérale, » résume la cheffe d’entreprise.

Le Crédit Agricole, un partenaire privilégié

L’autre avantage de Docinstall est sa proximité avec les établissements bancaires, et notamment avec le Crédit Agricole Aquitaine, avec lequel l’entrepreneure a noué un partenariat privilégié. « En début d’activité, les médecins font face à une pression financière importante et doivent, par exemple, financer les locaux, l’achat de matériel ou encore les rachats de patientèle. Notre partenariat avec le Crédit Agricole nous permet d’apporter des réponses rapides et un accompagnement sur mesure. »
Et d’ajouter : « Avec le développement d’une filière dédiée aux Professions de santé, la banque coopérative perçoit tout l’intérêt d’une solution comme Docinstall ! »

Avec une moyenne de 50 installations par an, Docinstall est désormais présent à travers toute la France et dans les DOM-TOM. Et quand on interroge la cheffe d’entreprise sur l’avenir, elle s’accorde à dire, « Nous avons encore beaucoup à faire pour développer notre activité auprès des médecins et chirurgiens ». Elle n’exclut pas, à terme, de s’adresser à d’autres professionnels de la santé comme les dentistes.

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Une clinique vétérinaire au cœur de Margaux

A la tête d’une tribu recomposée de 4 enfants, Sophie Renault et Nicolas Nicolaou, viennent d’ouvrir une clinique vétérinaire au cœur de Margaux-Cantenac. Entre chiens, chats et nouveaux animaux de compagnie, leur nouveau « bébé professionnel » a déjà trouvé sa clientèle, conquise par la proximité et les services proposés.

 Quand Nicolas Nicolaou, marchand de biens bordelais, est tombé sur cet ancien garage automobile, sur la route des châteaux, il a tout de suite entrevu le potentiel, pour ouvrir une clinique vétérinaire. Un emplacement idéal, au cœur du Médoc, aucune concurrence aux alentours… Il n’en fallait pas plus pour convaincre sa compagne, Sophie Renault, vétérinaire de métier, à s’installer ici. « C’est vraiment un projet commun que nous avons porté et co-construit ensemble, explique-t-il. Nous sommes tous les deux tombés amoureux du Médoc, et cette clinique vétérinaire concrétise notre union, à la fois personnelle et professionnelle. »

 

Sang-froid et abnégation

Depuis l’âge de 5 ans, Sophie Renault a toujours su qu’elle exercerait ce métier de passion, auprès des animaux. « Petite, on avait peu de moyens à la maison pour aller chez le vétérinaire, raconte-t-elle. Alors, je me suis jurée qu’un jour, je sauverai moi-même tous les animaux… » Diplômée en 1999, thésarde en 2001, Sophie a commencé sa carrière à Coutras, en pleine campagne girondine. Un premier emploi qui durera… 16 ans ! « Très vite je me suis associée, et j’ai beaucoup appris sur le terrain. C’est un métier difficile, où l’on ne compte pas ses heures, et qui demande beaucoup de sang-froid. »

Sophie Renault se souvient de ce chiot de 10 mois, salement amoché par un accident de voiture. « On a passé quasiment toute la nuit à l’opérer pour une triple fracture ouverte… et on a réussi à le sauver ! Il y a également eu cette ponette shetland qui ne pouvait pas mettre bas… Il a fallu pratiquer une opération très technique, pour expulser le bébé, avec de sérieux risques d’infection. Parfois, il faut avoir le cœur bien accroché et ne rien lâcher. »


Le Crédit Agricole Aquitaine, d’emblée séduit

Mais avec 3 enfants à charge, des déplacements de jour comme de nuit, il était de plus en plus difficile pour Sophie Renault de concilier vie professionnelle et personnelle. Alors, en 2016, elle décide de mettre un frein à sa carrière et préfère effectuer des remplacements dans la région.

Jusqu’à ce coup de cœur pour cet ancien garage automobile dans le Médoc… « Je me suis vraiment projetée dans ce lieu, avec l’idée de m’y installer durablement. » Très vite, le couple entreprend les démarches auprès des établissements bancaires, et le Crédit Agricole Aquitaine appuie tout de suite le projet. « C’est même un élément déclencheur, avoue Sophie Renault. Ils étaient très motivés et enthousiastes, et ont tout de suite adhéré au projet, d’autant que le territoire souffre d’une forte désertification vétérinaire. Ils nous ont donc accompagnés dans le financement du bâtiment et du matériel. »

Clinique vétérinaire de pointe

Équipée des dernières technologies, la clinique vétérinaire dispose de tout le confort pour garantir une qualité de soins. Outre son matériel d’imagerie médicale de pointe, la salle de chirurgie est équipée d’un bloc de chirurgie osseuse et d’une climatisation en surpression qui garantit une atmosphère contrôlée, sans aucun contaminant. « Nous accueillons principalement des chiens, des chats et des nouveaux animaux de compagnie. Pour les animaux de la ferme, je ne me déplace plus, mais il est tout à fait possible de les amener sur place. »

Pensée avant tout pour le bien-être animal, la clinique vétérinaire a également aménagé un chenil spécifique pour les chiens contagieux et un espace chauffé pour les chats, doté de vitres en plexiglas pour éviter les blessures. Enfin, une salle d’accompagnement pour les animaux en fin de vie, permet aux propriétaires de faire leurs adieux, en toute intimité.

Ouverte depuis le 12 janvier dernier, la clinique a reçu un bel accueil dans le Médoc, et la clientèle s’y presse, toujours plus nombreuse. Dans un avenir proche, Sophie Renault espère pouvoir s’associer… avant de céder – qui sait ? – sa clinique à sa fille de 13 ans, qui envisage déjà de prendre la relève !

SITE INTERNET : https://www.veterinairemedoc.fr/

 

 

Nous sommes ce que nous pensons

Installée comme psychologue en libéral, dans un cabinet au cœur de Bruges, Marie-Océane Brice, 23 ans, accompagne des adolescents et des adultes sur la voie du changement. Stress, anxiété, burn-out… Les maux de l’âme sont aussi des mots à exprimer…

Passionnée depuis le collège par les sciences humaines et le fonctionnement du psychisme, Marie-Océane Brice a toujours su qu’elle deviendrait psychologue. « Pendant un temps, j’avais envisagé de m’orienter vers la psychiatrie, confie-t-elle. Mais finalement, l’approche médicamenteuse n’est pas toujours appropriée. Libérer la parole peut être tout aussi salvateur. »

Après un Master 2 en Psychologie du Travail à Bordeaux, la jeune femme vient d’ouvrir son propre cabinet à Bruges. « Mon référentiel théorique se base sur l’approche cognitive et les neuro-sciences. Autrement dit, notre façon de percevoir les choses a une incidence sur notre corps et notre comportement, explique-t-elle. D’où l’importance de bien choisir ses pensées pour mieux comprendre qui l’on est et ce que l’on veut accomplir dans la vie. »

Burn-out et anxiété

Stress, anxiété, burn-out, gestion des émotions… Marie-Océane Brice accompagne les adolescents et les adultes rencontrant des difficultés professionnelles, relationnelles ou de couple. « L’époque est anxiogène, et il y a beaucoup de problématiques d’angoisse, de stress et de dépression, admet-elle. Dans le milieu du travail, nombre de mes patients souffre d’un manque de reconnaissance, d’une perte de sens, d’une pression managériale, qui peut conduire au burn-out. » Face à des exigences qui dépassent ses propres ressources, un collaborateur va s’épuiser et se consumer de l’intérieur, jusqu’à ne plus pouvoir se lever le matin. Epuisement professionnel. Burn-out. « Contrairement à ce que l’on pense, les personnes en burn-out sont des perfectionnistes, très exigeantes avec elles-mêmes, et qui ont peur d’échouer. En allant au-delà de leurs propres limites, elles se mettent réellement en danger. »

Lors de ses séances, Marie-Océane Brice s’adapte à la demande et au rythme de chacun, sans imposer de durée dans le suivi. Tout dépendra du trouble et de l’avancée de la thérapie. « Parfois quelques séances suffisent pour dénouer la parole, parfois il faudra envisager une thérapie au long cours. »

Présentiel et téléconsultation

Inscrite sur Doctolib, la jeune praticienne propose à sa patientèle un suivi soit en cabinet soit par téléconsultation. « Cela ne modifie en rien la thérapie. C’est juste un outil supplémentaire, qui permet d’être souple et flexible » déclare-t-elle.
Accompagnée par le Crédit Agricole Aquitaine pour l’ouverture de son cabinet (trésorerie, abonnement Doctolib, etc.), Marie-Océane Brice a déjà développé une patientèle fidèle.

Dès septembre, elle entend se former aux thérapies cognitives et comportementales (TCC) pour proposer une nouvelle approche thérapeutique. « Les TCC sont reconnues pour leur efficacité dans le traitement des phobies, des obsessions ou symptômes anxieux, » souligne Marie-Océane Brice. L’objectif ? Agir sur les liens entre pensées, émotions et comportements, afin de prendre de la distance sur ses problèmes. « En tant que psychologue, il est important de mener une réflexion sur son travail mais également d’entreprendre un travail sur soi-même. Il est également fondamental d’être suivi par un psychologue, qui permettra de prendre du recul sur nos pratiques et nos patients, mais aussi de s’interroger sur nos perceptions, nos attitudes et nos émotions. »

Lien : Site web 

L’homme qui murmure à l’oreille d’un robot

Docteur en médecine, spécialisé en chirurgie Orthopédique à la Clinique Tivoli Ducos et à la Nouvelle Clinique Bel Air, Nicolas Pommier est pionnier dans la pose de prothèse du genou par assistance robotique. Pour lui, le couple « homme-robot » déterminera l’avenir de la médecine.

Dans la famille Pommier, la médecine est un gène qui se transmet de génération en génération. Une mère, chef du service en pharmacie à l’institut Bergonié, un père radiologue, une sœur orthodontiste… Nicolas Pommier, 39 ans, ne pouvait guère y échapper. Depuis 2015, il exerce en libéral comme chirurgien orthopédiste spécialisé Hanche/Genou, dans deux cliniques bordelaises. Cette spécialité, il l’a choisie en toute connaissance.

Caspar, le robot assistant 

Lors de ses études de médecine, il a découvert la chirurgie en tant qu’aide opératoire du Dr Daniel Gauthier, chirurgien orthopédiste renommé. « C’était un grand spécialiste de la hanche et du genou, raconte-t-il. Avec lui, j’ai beaucoup appris. Redonner de la mobilité aux personnes a du sens car l’homme est né pour être debout. » Son mentor, lui a fait découvrir les prémisses de la chirurgie robotique avec Caspar, un robot assistant pour la pose des prothèses de hanche. « Nous en étions encore aux balbutiements, mais je pressentais que c’était une voie d’avenir, qui permettrait d’optimiser les résultats cliniques et la qualité de vie des patients ». Le graal de tout orthopédiste !

Une formation éclectique

Pendant ces 11 années d’études de médecine, et ces 2 ans de Chef de Clinique Assistant au CHU de Bordeaux, Nicolas Pommier peaufine sa formation en validant de nombreux Diplômes Universitaires : techniques arthroscopiques, pathologies du genou, et surtout un diplôme de chirurgie assistée par ordinateur et robotique à Grenoble. En parallèle, il se déplace dans différents centres orthopédiques pour découvrir de nouvelles techniques et de nouvelles prises en charges. « La formation en médecine est un partage d’expérience et je me suis formé dans différents centres notamment en France, en Angleterre, en Allemagne, et j’ai participé à de nombreux congrès notamment sur les nouvelles technologies en Orthopédie ».

Optimiser les suites opératoires

Nicolas Pommier est également parti en mission humanitaire au Cambodge en 2013. Là, il découvre une autre médecine. « J’étais venu former des chirurgiens à la chirurgie de la hanche pour des pathologies très avancées qu’on ne voit plus en France. C’était une expérience unique ! » En 2018, il arrive avec ses confrères à convaincre la direction de la clinique Tivoli de faire l’acquisition du robot MAKO, un assistant robotique qui guide le chirurgien pendant les opérations. « Nous étions les premiers en France à proposer cette technologie de pointe. Cette avancée technologique améliore considérablement la pose des prothèses de genou et optimise les suites post-opératoires. C’est toujours une satisfaction d’améliorer le confort et l’autonomie de nos patients. »

700 patients opérés

A ce jour, Nicolas Pommier et ses confrères du groupe St Gatien ont opéré près de 700 patients avec cette nouvelle technologie. En parallèle de son activité médicale, Nicolas Pommier participe depuis 2016 au développement de la startup Docinstall, qui a pour objectif d’accompagner les jeunes médecins dans leur installation en libéral.

« L’installation libérale est complexe car c’est une véritable création d’entreprise, et que nous ne sommes pas formés à cela pendant nos études. Docinstall permet de guider et d’accompagner les jeunes médecins dans leur parcours, en les aidant dans leurs démarches administratives auprès de l’URSSAF, du conseil de l’Ordre… » Dirigée par Véronique Dufour, la startup s’occupe également de l’ouverture du compte en banque professionnel et négocie – si besoin – les conditions d’accès au crédit auprès des établissements bancaires. Rachat de patientèle, prêt immobilier, équipement monétique : le Crédit Agricole Aquitaine a su se positionner sur cette clientèle libérale, avec une offre adaptée qui répond à ses besoins en termes d’accompagnement et de développement de l’activité.

 

 

 

La garde de nuit, c’est “chouette” !

Quentin et Séverine Zakoian  – ERNESTI (plateforme web) //

Quentin Zakoian et sa sœur Séverine ont développé Ernesti, une plateforme qui met des étudiants en santé en relation avec des familles, pour effectuer des gardes de nuit auprès de personnes fragilisées. Avec un objectif : offrir un peu de répit à des familles sur-sollicitées, souvent au bord de l’épuisement.

Quentin Zakoian, ingénieur centralien à Lyon, se destinait à une carrière prometteuse dans le consulting. Après un premier stage à Londres puis un passage chez E.Y. à Paris, le jeune homme de 27 ans, avait son avenir tout tracé. Mais visiblement, l’univers avait quelque chose de plus « Chouette » à lui proposer ! « A Centrale, il existe un parcours Entrepreneur que l’on peut suivre en parallèle de son cursus, explique-t-il. L’idée m’a séduit d’emblée car cela permet de tester son projet sans prendre trop de risques, tout en bénéficiant d’un solide accompagnement. »

Offrir du répit aux aidants familiaux

La fibre entrepreneuriale, Quentin l’a dans ses gênes depuis qu’il est né : une mère médecin libérale, un père ingénieur qui a lancé sa propre société d’optimisation de pricing… Le jeune bordelais a de qui tenir ! L’idée de la plateforme Ernesti est née d’un constat simple. Dans le cadre de ses études, sa sœur avait été amenée à garder la nuit une personne dépendante. « Les aidants familiaux sont souvent sur-sollicités et épuisés par leur rôle. Nuit et jour, ils doivent rester en alerte. J’ai donc décidé de créer une plateforme de mise en relation entre les familles et les étudiants pour offrir un peu de répit. »  Soutenu par Centrale Lyon, Quentin Zakoian peaufine son projet et crée finalement Ernesti, en 2017. « Ernesti, c’est une race de chouette, qui illustre bien la présence de nuit. Il y a aussi l’idée de « nest », le nid en anglais, » raconte le jeune entrepreneur.

7 000 étudiants sur tout le territoire

Très concrètement, la plateforme propose de jeunes étudiants en santé (internes, infirmiers, psychomotriciens, ergothérapeutes, pharmaciens…) qui vont effectuer une présence de nuit – de 20h à 8h -, chez des personnes dépendantes, atteintes de pathologies lourdes ou en situation de handicap. Risques de chute, déambulations nocturnes, angoisses de nuit… Ernesti, c’est avant tout une présence humaine et une aide au coucher. « Nous n’effectuons ni les soins ni le ménage, précise Quentin Zakoian. En revanche, nos « chouettes » vérifient la bonne prise de médicaments et rassurent les personnes par leur présence. » Aujourd’hui, Ernesti rassemble une communauté de 7 000 étudiants sur tout le territoire, en rural comme dans les grandes villes. « Nous sommes très exigeants quant aux candidatures et sélectionnons rigoureusement les étudiants comme pour un recrutement, avec une vidéo de présentation et un entretien de motivation.

Bientôt la V2 !

Opérationnelle depuis 4 ans, la plateforme a reçu le soutien de la BPI, mais aussi de la Région Nouvelle-Aquitaine ainsi qu’un prêt d’honneur du réseau Entreprendre. « Depuis le lancement, nous avons réalisé plus de 20 000 nuits et nous espérons consolider notre modèle, » détaille Quentin Zakoïan. La plateforme Ernesti devrait proposer prochainement une interface digitale plus performante pour héberger ses services (calendrier partagé, carnet de transmission, etc.), et le Crédit Agricole Aquitaine va accompagner le jeune entrepreneur sur cette V2. « C’est une banque à l’esprit très « start up » avec son Village by CA, conclut Quentin Zakoïan. Elle comprend les besoins en financement des jeunes pousses et sait être agile et présente quand il faut donner un coup de pouce ! »

Contact : Ernesti 

Séverine Hermary

Pendant longtemps, Séverine Hermary a couru après le temps. Travaillant dans une grande entreprise parisienne, cette canadienne d’origine jonglait habilement entre son travail et sa vie de famille. Jusqu’au jour où… « Une de mes amies est tombée gravement malade. Cet événement a enclenché une véritable prise de conscience. Mes journées « overbookées », mon planning surchargé, ma vie à 100km/h… tout cela manquait de sens ! » En quête d’authenticité, Séverine Hermary découvre alors la méditation et le yoga. C’était il y a 15 ans. « Un proverbe dit : quand l’élève est prêt, le maître apparaît… C’est ce qui s’est passé. J’ai rencontré un grand maître spirituel, entrepris des voyages initiatiques et je me suis formée à différents types de yoga. »
En 2017, Séverine Hermary quitte définitivement Paris et s’installe à Bordeaux, avec une idée en tête : créer un centre holistique qui rassemble plusieurs pratiques. « En 3 mois, j’avais trouvé le lieu, bouclé mon étude de marché, monté mon équipe… » Le centre Satnam voit le jour quelques mois plus tard.

L’humain au cœur de la relation

Partenaire de l’aventure, le Crédit Agricole accompagne Séverine Hermary dès le départ, allant jusqu’à la challenger sur son Business Plan. « J’ai beaucoup apprécié leur approche car cette banque place l’humain au cœur de la relation. Il y a un vrai engagement de leur part, une écoute et un accompagnement personnalisé. Ce sont des valeurs fortes, qui correspondent à ma philosophie de vie. » En tant que cliente et sociétaire, Sévérine Hermary a également pu participer à un déjeuner professionnel afin de présenter son activité à d’autres entrepreneurs. Un coup de pouce « Réseau » qui facilite les relations et assure une meilleure visibilité. Pari réussi. Le centre Satnam éclot chaque jour un peu plus. Pour la petite histoire, en Inde, Satnam est un mantra puissant qui signifie « ma véritable identité »… Et Séverine Hermary l’a trouvée, en créant un centre qui lui ressemble, avec la promesse d’accompagner les pratiquants vers le chemin qui mène à soi…