Des parapluies et parasols haute-couture

Claudia Calcina – KLAOOS (Bordeaux, 33) //

100 % européens et éco-responsables, les parapluies et parasols Klaoos n’auraient jamais vu le jour sans Claudia Calcina. Pour cette jeune créatrice d’origine italienne, il était temps d’ensoleiller un peu ces produits, en leur donnant un petit supplément d’âme.

Depuis 2018, Claudia Calcina fait la pluie et le beau temps dans sa petite entreprise. A la tête de Klaoos, cette jeune entrepreneure d’origine italienne, confectionne des parasols et des parapluies de haute-qualité, tous fabriqués dans le respect des personnes et de la planète. Une sacrée reconversion pour cette jeune Sarde, qui est arrivée en France en 2005 lors d’un échange Erasmus. « Après des études en anthropologie à Florence, j’ai préparé un Master en agro-économie à Paris, raconte-t-elle. Pendant 5 ans, j’ai travaillé au ministère de l’Agriculture, pour l’octroi des labels IGP, Agriculture Biologique, AOP… En 2015, j’ai finalement déménagé à Bordeaux, avec l’envie de changer radicalement de vie. » Un beau jour d’été 2016, Claudia Calcina part à la plage en famille… Sans parasol !

Parasol : parent pauvre du design

Le constat est sans appel : fabriqués pour la plupart en Asie, ces produits vendus en magasins sont peu solides et de très mauvaise qualité. Sans parler de leur design ! « Le parasol est vraiment le parent pauvre du design, regrette-t-elle. Les produits proposés sur le marché sont moches, se cassent au moindre coup de vent, et en plus ils sont très pollueurs, car nous sommes sans cesse obligés de les jeter et les racheter… »

De là germe l’idée de fabriquer un parasol premium, à la fois design et éco-responsable.  Claudia Calcina s’intéresse alors aux procédés de fabrication, suit des tutoriels pour apprendre à dessiner et crée sa petite entreprise. Le tout premier parasol Klaoos vient de naître, grâce au soutien du Crédit Agricole Aquitaine, qui a accompagné la jeune créatrice dans le lancement, et pour la constitution de son premier stock.

Une filière 100 % européenne et éco-responsable

« Je ne voulais surtout pas m’approvisionner ou produire trop loin, mais au contraire m’appuyer sur les savoir-faire locaux, à l’échelle européenne. La filière s’articule autour de la France, l’Italie et l’Allemagne. Par le passé, les pays européens étaient leaders sur le marché du parasol et du parapluie. »

Cette filière 100 % européenne se veut avant tout éco-responsable, en utilisant en priorité des matières recyclées, ainsi que des procédés de fabrication économes en ressources. En outre, les imprimés sont labellisés Imprim’vert®, une certification qui exclut de nombreuses substances toxiques. « En plus des parasols, nous avons décidé de fabriquer des parapluies design, avec le même esprit « écolo » que leurs grands frères. » Ainsi, leurs poignées en bois sont issues uniquement de bois certifié FSC européen et leurs tissus sont aussi issus du recyclage.

Qualité des matières premières

A la fois beaux et bons pour la planète, les parasols et parapluies Klaoos affichent aussi une solidité à toute épreuve. « On estime qu’un parapluie est jeté toutes les 2 secondes dans le monde, déplore Claudia Calcina. C’est une industrie très polluante, qui génère beaucoup de déchets. » Pour y remédier, Klaoos a fait le choix de la qualité, tant dans la sélection des matières premières, que dans le soin apporté aux coutures et finitions. « Nous opérons également une sélection rigoureuse des textiles qui doivent résister à tous les temps, et avons opté pour des baleines plus solides et résistantes. »

Aujourd’hui, Klaoos emploie 3 personnes, et espère vendre 5 000 parasols et 10 000 parapluies à court-terme. « Aux côtés des parapluies et parasols de plage, nous avons développé des parasols de terrasse ainsi que Little Klaoos, une version baby, qui propose des ombrelles de poussette… qui se transformeront un jour en mini parapluies ! »

 

 

Un livre, c’est du vivant !

Catherine Vialle – LE PARTAGE DES MOTS (Villenave d’Ornon, 33) //

Catherine Vialle aime les livres, les mots et les lettres. A 52 ans, cette amoureuse du « Rouge et du Noir » de Stendhal vient d’ouvrir sa librairie indépendante, au cœur de Villenave d’Ornon. Un rêve pour cette bordelaise d’adoption, qui adore « danser avec les mots ». Portrait

A côté du Pont de La Maye, il est un endroit enchanté, où l’on cause livres, rentrée littéraire et mangas. Sur 45 m2, 6 000 livres composent cette nouvelle librairie, qui a ouvert ses portes en novembre dernier. A sa tête, Catherine Vialle, une passionnée de danse et de lecture, qui fait valser les mots et les lettres, sur un air de classique. Petite, elle hantait la bibliothèque municipale de Tulle (19) et chaussait ardemment ses pointes, rêvant de littérature et de petits rats de l’Opéra.

Après son DUT en métiers du livre dans les années 90, elle visait même une carrière dans une maison d’édition ou dans une librairie. « Mais à 23 ans, j’ai dû revoir mes priorités, confie-t-elle. Admise au concours de la Fonction publique, j’ai finalement servi une collectivité territoriale pendant près de 25 ans, aux services Archives et Aides sociales. » Un chemin bien tracé… jusqu’en 2016, où Catherine Vialle décide de changer radicalement de vie. D’oser. D’aller au bout de ses rêves.

Chasser le rêve, il revient au galop !

Elle crée alors Epilobe, sa propre maison d’éditions spécialisée dans le livre de jeunesse. Un retour aux sources qui la nourrit, la transporte et lui fait prendre conscience, que sa passion du livre est toujours là, tenace. « J’ai édité une dizaine d’auteurs locaux, et même un livre sur la danse ! Grâce à Epilobe, j’ai écumé les salons du livre, rencontré d’autres libraires, des imprimeurs. Bref, tout un réseau qui m’a remis en selle. » Après une étude de marché, elle suit une formation, cherche un local à Villenave d’Ornon et trouve un partenaire bancaire pour l’accompagner dans cette belle aventure. « Le Crédit Agricole Aquitaine a cru en mon projet dès le départ. Grâce à cette banque mutualiste, Le Partage des mots est aujourd’hui la première librairie indépendante de Villenave d’Ornon ! »

Un objet plein d’émotion

Installée dans un ancien magasin de primeurs, la petite boutique promet de belles saveurs littéraires. Car comme les fruits, les livres se dévorent, et comme la pomme croquée, ils apportent la connaissance. « J’adore l’odeur du papier, les pages à tourner ! Un livre, c’est du vivant, c’est un objet plein d’émotion et de souvenirs. Rien à voir avec les tablettes numériques, trop désincarnées, » avoue Catherine Vialle. Ses auteurs préférés ? Stendhal, Zola, et Colette. « Que des grands classiques, même si je ne reste pas fermée aux auteurs contemporains comme Emmanuel Carrère ou Michel Houellebecq. » Quant à son coup de cœur de la rentrée, il va à l’excellent Betty de Tiffany McDaniel. Un livre qu’elle recommande chaudement à sa clientèle, composée majoritairement de familles, de personnes âgées, sans oublier les élèves du collège et du lycée.

Mini-site et click and collect

Si le bouche à oreille a bien fonctionné dès l’ouverture de la librairie, le covid-19 est venu balayer cette belle dynamique. Durant cette période incertaine, Catherine Vialle a imaginé un système de Drive pour livrer ses clients dès la fin du confinement. Et, en cas de nouveau coup d’arrêt, la jeune entrepreneure a créé un mini site Internet, qui permet de « feuilleter » son offre en ligne, avec la possibilité de réserver les livres, et de venir les chercher en boutique en « Click and Collect ». « Il faut faire preuve d’agilité, s’adapter et surtout combattre les idées reçues, conclut-elle. On pense à tort que les livres sont moins chers en grandes surfaces. Or c’est faux ! Depuis la loi Lang de 1981, le prix du livre est unique en France, fixé par l’éditeur. »

Pour commander avec livraison à domicile ou à la porte du magasin : https://lepartagedesmots.fr/
LE PARTAGE DES MOTS
569 route de Toulouse
33140 VILLENAVE D ORNON France

 

A chaque personnalité, sa maison de caractère

Sophy et Stéphane Bellot – MAISONS BATI SUD (Mérignac, 33) //

En créant MAISONS BATI SUD en 2008, Sophy et Stéphane Bellot étaient loin de s’imaginer que leur petite entreprise allait connaître une si belle trajectoire. Une décennie plus tard, leur société spécialisée dans la construction individuelle, compte 6 agences, et le couple vient d’ouvrir une nouvelle enseigne « MAISONS ID NEUVE » dédiée aux primo-accédants. Regard.

A quoi ressemblera la maison du futur ? Pour Sophy Bellot, co-fondatrice des MAISONS BATI SUD avec son époux Stéphane, la maison du 21e siècle sera écologique, « source de bien-être et respectueuse de l’environnement » tout en étant résolument intelligente et connectée. Une maison 4.0, truffée de nouvelles technologies pour piloter efficacement le confort des utilisateurs… « Une maison, c’est le projet d’une vie ! résume-t-elle. Elle correspond à la personnalité des occupants, à leurs envies, leurs besoins. »

Si la domotique semble vouer à un radieux avenir, d’autres tendances se profilent. Surtout depuis le confinement, où l’on a pu assister à un exode massif des citadins vers leurs maisons de campagne. « Depuis la covid-19, les gens ont envie de profiter d’un extérieur, même petit : prendre un verre sur la terrasse, lire dans le jardin… Beaucoup de futurs propriétaires anticipent également d’éventuelles mesures en faveur du télétravail et intègrent désormais un bureau dans leur projet. »

70 maisons par an

Sophy et Stéphane Bellot ont l’habitude de s’adapter aux attentes des propriétaires. Chaque année, ils construisent 70 maisons en moyenne, du « cousu main », afin de répondre à une clientèle exigeante. Cette patte « sur-mesure » fait la renommée de l’enseigne, qui compte une vingtaine de collaborateurs, et plusieurs agences en Gironde, à La Teste de Buch, Andernos, Léognan ou encore Mérignac. C’est d’ailleurs à Mérignac, avenue de Magudas que tout a commencé, en 2008. A l’époque, Stéphane Bellot venait de quitter une grande marque de construction individuelle, après 20 ans de bons et loyaux services en tant que mandataire. Avec son épouse, il décide de faire le grand saut et crée MAISONS BATI SUD. Le pari est osé, mais pas irréalisable. Tous deux disposent d’un solide savoir-faire et d’une culture familiale dans le monde du commerce ou du BTP.

MAISONS BATI SUD et MAISONS ID NEUVE

Pour concrétiser leur projet, Le Crédit Agricole Aquitaine les soutient dans le financement de leur siège social et leur accorde une ligne de crédits pour se lancer. Car entre le projet initial et la livraison, il faut compter 18 mois en moyenne : mieux vaut donc avoir les reins solides !
Agréée « Maison de Qualité » depuis 2013, MAISONS BATI SUD a su conquérir des parts de marché, par la qualité de son conseil, l’architecture de ses maisons de caractère ainsi que la qualité des matériaux, le choix des artisans et le respect des délais. « Nous accompagnons les clients à chaque étape du projet, de la recherche foncière à la définition du budget, en passant par les plans et le dépôt du permis de construire, jusqu’à la réception des travaux ! »

Depuis l’an dernier, la marque a même fait des petits, avec « MAISONS ID NEUVE » deux nouvelles agences à Mérignac et Blanquefort, qui s’adresse principalement à une clientèle de primo-accédants. Une agence à taille humaine, familiale, comme son aînée MAISONS BATI SUD. « Notre métier est un éternel challenge, chaque jour, nous remettons notre tablier sur le tapis, » reconnaît Sophy Bellot.
Un challenge, mais avant tout une passion commune, car même à l’autre bout du monde, en vacances, Sophy et Stéphane gardent cet « œil architectural », source d’inspiration et de créativité pour de futurs projets !

 

Un foodtruck qui roule pour le terroir

Lui, c’est Romain, pâtissier de métier, 10 ans d’expérience au compteur, dans des établissements étoilés. Elle, c’est Yamiley, parisienne de cœur, qui a longtemps travaillé dans le secteur du tourisme et de l’événementiel. Entre les deux, un rêve fou : celui de tout plaquer pour aller vivre à la campagne, en ouvrant une ferme-maison d’hôtes ! Rencontre gourmande.

Depuis le 4 juillet, un drôle de foodtruck arpente les marchés et les routes lot-et-garonnaises. En s’approchant de plus près, ça sent bon la cuisine d’autrefois, les saveurs du terroir et les plats mijotés, car ici, tout est fait-maison ! Aux manettes, Romain Miner et Yamiley Bayonne, deux amoureux du terroir, qui ont tout plaqué pour vivre leur rêve de campagne en s’installant à Damazan (47).

Pourtant, rien ne prédestinait ce jeune couple à se lancer dans une vie au plein air. Parisienne et ultra-citadine, Yamiley a longtemps travaillé dans la capitale, dans le secteur du tourisme. Métro, boulot… stress, la jeune femme en avait assez de courir derrière un avenir qui ne lui correspondait plus. Même course folle pour Romain, pâtissier de métier, qui compte plus de 10 ans d’expérience dans de prestigieux établissements dont le Relais et Châteaux Les Prés d’Eugénie (Eugénie-les-Bains ou le célèbre Georges V à Paris (3 étoiles Michelin)…

Foodtruck, maison d’hôtes et élevage de porcs noirs


Entre eux deux, l’alchimie a tout de suite opéré, et très vite, est née l’idée de revenir « aux sources », dans le Lot-et-Garonne, où Romain a passé toute son enfance. Loin du coup de tête, ce changement de vie s’est imposé à eux, comme une évidence. Un retour à la terre, à l’essentiel. « Nous avons entamé notre reconversion voici deux ans, raconte Romain. Notre projet ? Reprendre une ferme et élever des porcs noirs gascons, avec un atelier de transformation du cochon, une partie restauration et une maison d’hôtes. » Pour se préparer à cette nouvelle vie, le couple est allé se former chez des agriculteurs en Ariège pour tout connaître de l’élevage de porcs noirs gascons. « Une race ancienne, presque oubliée, connue pour sa croissance lente, » précise Romain. De son côté, Yamiley a profité de sa reconversion pour suivre une formation BPREA * pour devenir responsable d’exploitation agricole.

Circuits courts, légumes de saison


Un projet bien ficelé donc, qui ne doit rien au hasard… Car Romain et Yamiley ont la tête bien sur les épaules et mènent leurs projets avec autant de prudence que de passion. En attendant de trouver la ferme de leurs rêves, le couple a choisi de tester leur projet… en foodtruck. Chaque jour, ils sillonnent les chantiers et les marchés gourmands, de Tonneins à Casteljaloux. Au menu : effiloché de porcs noirs mijotés pendant 16 heures à basse température, burger de volaille et légumes de saison, poulet rôti, cochon braisé… « Tout est fait maison, jusqu’aux cornichons ! » assure Yamiley. La carte se veut de saison, gourmande, et les produits proviennent de producteurs locaux. Des saveurs du terroir, qui séduisent une clientèle variée, allant de la famille aux ouvriers de chantier. « Le foodtruck est une première étape qui valide notre projet de ferme-maison d’hôtes. Aujourd’hui, les consommateurs sont à la recherche d’authenticité et de saveurs retrouvées. Ils privilégient les circuits courts, locaux, les fruits et légumes de saison. »

Des paniers pour les entreprises !

Si le pari n’est pas encore gagné, une première marche est franchie. « Au départ, personne dans notre entourage ne croyait vraiment en notre projet, se souvient Romain. Heureusement, le Crédit Agricole Aquitaine a soutenu notre idée de foodtruck, en nous accordant un prêt. » Aujourd’hui, le couple est à la recherche d’un corps de ferme dans la Région pour lancer son activité d’élevage. En attendant la perle rare, les projets fusent, et Romain a déjà dans l’idée de proposer aux entreprises des paniers de fruits et légumes 100% locaux, livrés au bureau, en partenariat avec des producteurs de la région.

Maison Groin

Maison Groin

* Brevet professionnel responsable d’exploitation agricole

Le plein de bonne humeur

À première vue, la station Total, à Pont des Sables (47), ressemble à n’importe quelle station-service… Enfin presque ! Car la gérante Brigitte Rosa et son frère Gil Gilhardi apportent – depuis plus de 15 ans – leur petit supplément d’âme. 

Ici, pas de distributeurs automatiques de carburant ! La petite station Total, près de Marmande (47), mise avant tout sur le service, avec de larges amplitudes horaires, de 6 h à 20 h. « Nous avons fait le choix de la proximité et de l’humain, confie Brigitte Rosa. À l’anonymat des pompes à essence automatiques, nous préférons offrir un sourire et de multiples services ! »

Distributeur de carburant et de cash 


Petite restauration, épicerie, station de lavage, gonflage de pneu… Au fil des ans, la station Total a su se diversifier pour créer de la valeur et augmenter son chiffre d’affaires. « Depuis plus de 15 ans, nous sommes également Relais Crédit Agricole, explique Brigitte Rosa. Autrement dit, je suis un « distributeur vivant de cash ! ». L’image peut prêter à sourire, mais elle résume à merveille ce service de proximité, qui permet aux clients du Crédit Agricole de retirer de l’argent, au plus près de leur domicile. « Ce service allie humain et digital dans des territoires ruraux souvent désertés, indique Brigitte Rosa. Ici, la première banque est à une dizaine de kilomètres ! Grâce au Relais Crédit Agricole, les clients peuvent retirer de 20 à 100 euros par jour. » 

Des transactions ultra-sécurisées


Afin de garantir confidentialité et sécurisation des données, toutes les transactions sont réalisées via un TPE spécifique, fourni par le Crédit Agricole. « En 2018, nous avons effectué plus de 1.000 opérations pour un montant total de 52 000 euros, » précise Brigitte Rosa. Grâce à ce service, la petite station a su capter une clientèle d’habitués, qui vient ici pour faire le plein, acheter une baguette, prendre un petit café en lisant le journal… « Nous sommes bien plus qu’une station-service, résume Brigitte Rosa. Les clients viennent chez nous pour l’ambiance familiale et la convivialité. » 

Nouvel investissement

La station-service a également su s’adapter aux transformations du métier, en se tournant notamment vers de nouveaux carburants comme le bio-éthanol. En 2020, la station devrait même se moderniser et accueillir une nouvelle cuve de 120 000 litres, dotée d’une double paroi, avec liquide de refroidissement et détecteur de fuite. Un investissement bien évidemment soutenu par le Crédit Agricole Aquitaine. « C’était la banque de mes parents, et je lui suis restée fidèle ! » Fidèle et engagée, car depuis l’an dernier Brigitte Rosa siège au Conseil d’Administration du Crédit Agricole. « J’avais envie de porter la voix des sociétaires en devenant leur ambassadrice ! C’est important de participer à la vie coopérative et de s’impliquer sur son territoire. »

Séverine Hermary

Pendant longtemps, Séverine Hermary a couru après le temps. Travaillant dans une grande entreprise parisienne, cette canadienne d’origine jonglait habilement entre son travail et sa vie de famille. Jusqu’au jour où… « Une de mes amies est tombée gravement malade. Cet événement a enclenché une véritable prise de conscience. Mes journées « overbookées », mon planning surchargé, ma vie à 100km/h… tout cela manquait de sens ! » En quête d’authenticité, Séverine Hermary découvre alors la méditation et le yoga. C’était il y a 15 ans. « Un proverbe dit : quand l’élève est prêt, le maître apparaît… C’est ce qui s’est passé. J’ai rencontré un grand maître spirituel, entrepris des voyages initiatiques et je me suis formée à différents types de yoga. »
En 2017, Séverine Hermary quitte définitivement Paris et s’installe à Bordeaux, avec une idée en tête : créer un centre holistique qui rassemble plusieurs pratiques. « En 3 mois, j’avais trouvé le lieu, bouclé mon étude de marché, monté mon équipe… » Le centre Satnam voit le jour quelques mois plus tard.

L’humain au cœur de la relation

Partenaire de l’aventure, le Crédit Agricole accompagne Séverine Hermary dès le départ, allant jusqu’à la challenger sur son Business Plan. « J’ai beaucoup apprécié leur approche car cette banque place l’humain au cœur de la relation. Il y a un vrai engagement de leur part, une écoute et un accompagnement personnalisé. Ce sont des valeurs fortes, qui correspondent à ma philosophie de vie. » En tant que cliente et sociétaire, Sévérine Hermary a également pu participer à un déjeuner professionnel afin de présenter son activité à d’autres entrepreneurs. Un coup de pouce « Réseau » qui facilite les relations et assure une meilleure visibilité. Pari réussi. Le centre Satnam éclot chaque jour un peu plus. Pour la petite histoire, en Inde, Satnam est un mantra puissant qui signifie « ma véritable identité »… Et Séverine Hermary l’a trouvée, en créant un centre qui lui ressemble, avec la promesse d’accompagner les pratiquants vers le chemin qui mène à soi…