Sauve ton commerce !

Alors que la crise sanitaire frappe les petits commerces de plein fouet, la start-up bordelaise CibleR, hébergée au Village by CA Aquitaine, a développé la plateforme « Sauvetoncommerce.fr ». Un grand projet national qui vient en soutien des commerçants et TPE/PME. Le Crédit Agricole Aquitaine est partenaire de cette initiative solidaire.

Rideaux baissés, moral en berne… Depuis le début de l’épidémie Covid-19 en France, les petits commerces paient un lourd tribut, enregistrant une perte massive de leur chiffre d’affaires au profit des GAFA. Faute de clientèle et de trésorerie, nombre d’entre eux redoutent la faillite, malgré les dispositifs d’aide et d’appui du gouvernement. Comment tenir ? Et surtout, combien de temps ? Pour Erwan Simon, fondateur de la start-up bordelaise CibleR, il y a urgence.
Créée fin 2017 avec 2 autres associés, sa jeune société  (10 collaborateurs) est spécialisée dans le marketing digital, plus précisément dans le marketing prédictif. Aux promotions massives et nuisibles, CibleR propose un outil pour personnaliser intelligemment les offres commerciales des commerçants afin de toucher les bonnes personnes, au bon moment.

Un rôle à jouer

Dopée à l’Intelligence Artificielle, sa solution entend améliorer la rentabilité des opérations commerciales et des programmes de fidélisation, en redonnant du sens à l’acte d’achat.« Nous avons connu une croissance rapide et travaillons aujourd’hui avec une cinquantaine de clients du e-commerce, de l’énergie et de la grande distribution, comme Cdiscount, L’Occitane ou encore EDF, précise Erwan Simon. La crise sanitaire qui frappe actuellement les petits commerces nous concerne tous. Sans eux, c’est tout le tissu économique, local et social des villes qui est voué à disparaître. Nous avons tous un rôle à jouer, et il était de notre devoir de les soutenir en mettant à leur disposition toute notre expertise et notre savoir-faire. »

Du cash et des promos

Le 22 mars dernier, toute l’équipe CibleR se réunit donc pour un Hackaton de 3 jours. Avec pour objectif, la création d’un dispositif d’aide national, qui assure aux commerçants de la trésorerie et de la visibilité. La plateforme sauvetoncommerce.fr vient de naître. Le principe est simple : les commerçants proposent des bons solidaires en ligne, à valoir dès la réouverture de leurs magasins et sur internet. En achetant par exemple un bon solidaire de 50 € chez le fleuriste voisin, les consommateurs génèrent tout de suite du cash et un bonus puisque ce bon vaudra alors 55 € ou 60€. « C’est un dispositif gagnant-gagnant, à la fois pour le commerçant qui consolide sa trésorerie et pour le consommateur qui bénéficie d’un bon plan valable chez les commerçants de sa région. » Avantage : chaque commerçant, boulanger, restaurateur, etc., décide de la valeur du bon et du bonus, de sa période de validité et des produits à mettre en avant. « Le boulanger est heureux de savoir qu’il pourra offrir le cinquième dessert à une famille qui l’aura aidé pendant le Covid 19 » comme le raconte Erwan Simon.

Crédit Agricole Aquitaine soutient l’initiative

Autre avantage, cette plateforme est entièrement gratuite pour les TPE de moins de 10 salariés avec un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros. Pour les autres PME, des frais de gestion de 4 % sont appliqués, permettant de financer le dispositif. A peine 10 jours après son lancement, Sauvetoncommerce.fr compte déjà plus de 1.000 commerçants enregistrés, et ce dispositif est désormais référencé par le gouvernement comme solution d’aide à la reprise !

Premier de cordée, le Crédit Agricole Aquitaine est partenaire de l’opération, aux côtés de VVF Village, Cdiscount ou encore La Redoute. « La plateforme a pour vocation à fédérer les grands acteurs du territoire autour de cet enjeu de préservation des petits commerces, indique Erwan Simon. Certaines collectivités se mobilisent et prennent en charge les 4 % de commissions d’autres, comme Alençon, ont mis en place un fonds d’abondement de 10.000€, afin de consolider à 100% le chiffre d’affaires des commerces. »

Accélération de la digitalisation des commerces

A la sortie de crise, la plateforme n’a pas vocation à disparaître, loin s’en faut. Dans un sens, la crise a accéléré la digitalisation des petits commerces en leur permettant de gagner en agilité et en visibilité sur le net. Demain, il est fort à parier que les commerces de proximité s’afficheront sur le web, pour proposer une continuité de services. « Je suis également agréablement surpris par le grand élan de solidarité des consommateurs, qui jouent vraiment le jeu en achetant des bons solidaires pour soutenir leurs commerces locaux ! » conclut Erwan Simon.

Inscrivez votre commerce : https://sauvetoncommerce.fr/creation-compte-vendeur/

A l’heure de l’épidémie Covid-19, les virus informatiques se multiplient

Faux messages d’information sur le coronavirus… Faux emails de votre banque ou de l’URSSAF vous demandant vos données personnelles… fausses alertes de retard de livraison… Les cybercriminels profitent de la crise pour tenter de s’infiltrer sur les réseaux informatiques des entreprises et des particuliers. Quelles bonnes pratiques mettre en place pour renforcer la sécurité de vos systèmes ? Comment se protéger des ransomwares (rançonlogiciels) et autres phishing ? Eléments de réponse.

8,6 millions d’euros : c’est le coût de la cybercriminalité pour les grandes entreprises en France. La pratique est désormais courante, plaçant notre pays au troisième rang mondial concernant les attaques au crytpomining (crypto-minage). Et le chiffre pourrait malheureusement grimper cette année, car les pirates informatiques profitent de la peur liée à la pandémie pour mener leurs attaques frauduleuses. Tant est si bien que l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) est sortie de son rôle pour mettre en garde contre les pseudos emails sur le coronavirus qui cachent en fait des liens vérolés sous l’apparence d’emails émanant d’autorités légitimes (OMS, URSSAF, IMPOTS…).

Loin d’être épargnées, les TPE et PME font également les frais de ce « hacking », qui peut engendrer de sérieuses pertes financières et mettre l’entreprise en danger. En effet, une société sur deux disparaît dans les 24 mois suivant une attaque… Alors, comment se protéger ? Quelles bonnes pratiques ou mesures techniques mettre en œuvre pour maîtriser les risques ?

1/ Des mots de passe robustes

Faites-vous partie de ces personnes qui n’ont qu’un seul mot de passe pour tous leurs comptes et leurs applications ? Grave erreur. Chaque compte, chaque logiciel devrait posséder un mot de passe unique, personnalisé… et robuste, s’il vous plaît ! La raison est simple : si vous êtes victime d’un piratage, le hacker ne pourra pas avoir accès à toutes vos données. CQFD. Bien évidemment, on évitera les mots de passe trop évidents (123456), les dates de naissance, etc. Notre conseil ? Combiner des chiffres, des lettres et des caractères spéciaux pour créer un mot de passe robuste, composé si possible de 12 caractères différents. Pour s’en souvenir, plusieurs solutions s’offrent à vous, dont le trousseau ou le gestionnaire de mots de passe.

Autre astuce, la méthode phonétique, qui consiste à créer, non pas un mot de passe mais « une phrase de passe » codée. Exemple : « J’ai acheté 8 CD pour cent euros cet été » devient « Ght8cd%€7éT ». Utile aussi, ce moyen mnémotechnique où l’on prend uniquement les premières lettres d’une phrase, d’un poème, d’une chanson… ex : maître corbeau sur un arbre perché tenait en son bec un fromage devient : mcs1aptesb1f. Bien entendu, il est formellement déconseillé de partager vos mots de passe, ou de les conserver en note ou sur un post-it. N’oubliez pas non plus d’en changer régulièrement…

2/ Une messagerie sous surveillance

Les emails frauduleux et les pièces jointes « virusées » font partie des pièges les plus fréquents utilisés par les pirates. Ces derniers temps, de nombreuses arnaques sont signalées, comme ce mail d’un transporteur qui vous indique en pièce jointe le report d’une date de livraison… En réalité, en cliquant sur le document, vous installez sans le savoir un logiciel d’extraction de données… En conséquence, n’ouvrez jamais les pièces jointes provenant de destinataires inconnus. Si des liens figurent dans un email, passez votre souris dessus avant de cliquer afin de vérifier l’adresse complète du site. Autre méthode utilisée par les pirates : les mails d’empathie, qui invitent les internautes à répondre à une campagne de dons pour la recherche sur le covid-19.

Là encore, il s’agit d’une technique d’hameçonnage (phishing) pour récolter vos données personnelles. Prudence aussi avec ses faux mails de l’OMS, dressant une liste de précautions pour éviter la contamination : ils lancent automatiquement un « logiciel-aspirateur » qui avale tous les mots de passe enregistrés sur votre ordinateur.

De façon générale, ne répondez jamais par email à une demande d’informations personnelles et soyez vigilant quant aux mails arborant les codes graphiques d’une institution (impôts, urssaf…). Il s’agit de « phishing » ou hameçonnage, destiné à récupérer vos données. Si vous n’êtes pas sûr de la provenance du mail, vous pouvez copier le lien et le coller sur la site « Virustotal » qui vous indiquera si le site est malveillant.

3/ Des mises à jour régulières

Face aux nombreuses mises à jour réclamées par l’ordinateur, bon nombre d’utilisateurs bottent en touche.  Les hackers profitent alors de ces failles informatiques pour mieux s’introduire dans votre système. En effet, aucun logiciel ni système d’exploitation n’est fiable à 100%. Les vulnérabilités existent toujours, et les éditeurs s’attachent à les corriger en permanence au travers des mises à jour (MAJ). D’où l’intérêt de configurer des MAJ automatiques et d’effectuer des sauvegardes régulières de vos données.

4/ Un WI-FI sécurisé

Un Wi-Fi mal sécurisé, c’est comme une porte grande ouverte sur vos données. Tout le monde peut entrer et avoir accès à votre système. Une personne malintentionnée peut ainsi utiliser la connexion à votre insu et réaliser des opérations frauduleuses. Pour s’en prémunir, l’installation de firewalls et autres pare-feux, en amont de votre réseau, est vivement conseillée. Il est aussi vivement conseillé de modifier la clé de connexion par défaut (affichée en général sur l’étiquette de votre box) par un mot de passe de plus de 12 caractères. Et, si vous devez vous connecter à un réseau wifi public gratuit, le meilleur moyen de vous protéger est d’utiliser un VPN qui va chiffrer votre connexion de bout en bout. Ce logiciel s’installe très facilement sur votre ordinateur.

 

5/ Des usages pro/perso bien séparés

Aujourd’hui, nous sommes nombreux à utiliser notre smartphone ou notre ordinateur portable à des fins personnelles et professionnelles. Or, cette duplicité des usages simplifie le travail des hackers. Dans ce contexte, il est recommandé de ne pas faire suivre vos mails professionnels sur un service de messagerie utilisé à des fins personnelles et de ne pas héberger de données sensibles ou professionnelles sur votre équipement personnel (téléphone, PC portable…) Question de bon sens, soyez vigilant quant aux données numériques que vous diffusez sur les réseaux sociaux ou sur les formulaires que vous êtes amenés à remplir. Les pirates ont l’art d’intercepter vos informations personnelles afin de déduire vos mots de passe ou d’usurper votre identité.

Un conseil : utilisez différentes adresses électroniques selon vos activités sur Internet : une adresse destinée aux loisirs (forum, jeux concours, etc.) une autre à l’administratif (banque, activité professionnelle…) Par ailleurs, si vous téléchargez du contenu numérique, assurez-vous que le contenu provient d’un éditeur ou d’un site de confiance. Au risque sinon, de télécharger un programme contenant un virus ou un cheval de Troie, qui espionnera votre PC ou volera vos données.

Si vous êtes victime de cybermalveillance : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/

Des bras pour ton assiette

Alors que le confinement a été mis en place depuis plus de 15 jours, le manque de main d’oeuvre dans les champs inquiète. Une plateforme a été lancée par le gouvernement pour faire face à cette pénurie. 100.000 volontaires sont déjà inscrits.

En campagne, la situation est des plus critiques : la moitié des saisonniers étrangers manquent à l’appel, pour récolter notamment les premières fraises début avril. Face à ce manque cruel de main d’œuvre, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a lancé la plateforme : des bras pour ton assiette. Mis en ligne le 27 mars dernier, ce dispositif vise à trouver des volontaires pour pallier le manque de bras dans les champs. Cette plateforme est désormais disponible sur les sites des ministères de L’Economie, de l’Agriculture, du Travail ainsi que sur le site Pôle Emploi.

Rejoindre la grande armée agricole

100.000 volontaires se sont déjà inscrits pour rejoindre « la grande armée de l’agriculture française » afin d’aider à la récolte des fruits et légumes ou des semis de printemps. La plupart de ces travailleurs non agricoles sont au chômage partiel, en raison du coronavirus. Tous signeront un contrat de travail, toucheront un salaire agricole et pourront cumuler les dispositifs comme le chômage partiel ou les minima sociaux.

« Nous mettons en place des dispositifs exceptionnels pour que des Françaises et des Français qui ne travaillent pas puissent en toute légalité aller travailler dans les champs, » a précisé le ministre. Seule condition pour s’inscrire sur la plateforme : ne pas habiter trop loin des champs. Comme l’a rappelé Didier Guillaume, « il ne s’agit pas d’aller à l’autre bout de la France. On ne va pas prendre la voiture pour faire 100 km ; mais on peut prendre son vélo ou sa voiture pour faire 5 km et aller travailler. »

Sauve ton commerce !

La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles  (FNSEA) estime à 200.000 le nombre de travailleurs nécessaires pour soutenir les agriculteurs et producteurs : 45.000 en mars, 75.000 en avril et autant en mai.Plus largement, d’autres dispositifs se mettent en place en région, pour soutenir les producteurs mais aussi les commerçants très impactés par l’épidémie de Covid-19. La plateforme Sauvetoncommerce soutient ainsi la reprise des petits commerces, en achetant dès aujourd’hui des bons d’achat, à utiliser dès la ré-ouverture de l’établissement. Cette aide financière immédiate est doublement gagnante. Pour le commerçant, elle assure du chiffre d’affaires et un peu de trésorerie. Pour l’acheteur, les bons d’achats sont avantageux, et offrent des bons plans, des remises, des promotions, etc. Alors soyons solidaires de nos agriculteurs et de nos commerces !

Mesures d’accompagnement du Crédit Agricole Aquitaine

Suite aux décisions prises le 12 mars par le gouvernement, le Crédit Agricole Aquitaine a annoncé une série de mesures d’accompagnement à destination des entreprises dont l’activité est impactée par l’épidémie. Un dispositif d’écoute a été mis en place  covid19@ca-aquitaine.fr 

En complément des mesures du gouvernement le Groupe Crédit Agricole prend des mesures ciblées pour accompagner ses clients Entreprises et Professionnels et trouver des solutions personnalisées, adaptées à leur besoin de trésorerie :

  • Report jusqu’à 6 mois les remboursements des crédits (hors prêts Agilor)
  • Suppression des pénalités et des coûts additionnels des reports d’échéance et de crédit des clients
  • Mise en place d’une procédure accélérée d’accord de crédit en moins de 5 jours pour les situations les plus urgentes

Un dispositif d’écoute est à votre disposition via la boite mail dédiée soutiencovid19@ca-aquitaine.fr . Nous nous engageons à vous recontacter dans un délai de 24H.

Point relais : revitaliser les territoires ruraux

Commerces fermés, villages à l’abandon, campagnes désertées… dans nos petites communes, le taux de vacance commerciale explose, laissant le cœur des bourgs se transformer en villages fantômes. Face à cette crise de la ruralité, le Crédit Agricole Aquitaine s’engage à maintenir un niveau de services, grâce à son fort maillage territorial.

Jadis dynamiques, nos campagnes sont désormais atteintes d’un syndrome aigu de « désertification ». Il suffit de se promener dans les rues d’un petit bourg pour compter les rideaux baissés et les baux à céder… La faute à qui ? À nos modes de vie plus urbains, à la vente en ligne, à la fermeture d’une usine… Les départements les plus touchés ? Ils s’alignent des Landes jusqu’en Alsace, le long de la fameuse « diagonale du vide ». Souvent désertés des services publics, ces territoires accusent une activité économique en berne, associée à une faible densité de population. Mais ce ne sont pas les seuls touchés par « cette jachère rurale et commerciale ».

11,9 % de taux de vacance commerciale

Depuis quelques années, les centres-villes de nos communes ont du mal à trouver un nouveau souffle. Selon une récente étude du Procos, le taux de vacance commerciale moyen y est passé de 7,2% en 2012 à 11,9% en 2018… Une tendance de fond qui impacte plus particulièrement les petites et moyennes villes. Pour répondre à ce déficit d’attractivité, le gouvernement a lancé en 2017 le plan « Action Cœur de Ville ». L’objectif de ce dispositif ambitieux ? Redynamiser les territoires fragiles et les villes moyennes, en incitant les acteurs du logement, de l’urbanisme et du commerce à réinvestir dans les centres-villes. En tout, ce sont 222 communes concernées par ce plan d’investissement public de 5 milliards d’euros.

Point Relais du Crédit Agricole : proximité et service

Afin de soutenir cette revitalisation, le Crédit Agricole Aquitaine maintient un fort maillage territorial, avec son réseau de 220 agences bancaires. Placés au cœur de ce dispositif, les conseillers en clientèle restent le pivot central de la relation. Au plus près des clientèles (particuliers et professionnels), ils apportent leur expertise, parfois même à domicile, si l’agence bancaire est trop éloignée du client.
En parallèle, la Caisse régionale a mis en place des Relais CA, dans de nombreux commerces de proximité : supérette, boulangerie, primeurs, bureaux de tabac, station-service… Simples et pratiques, ils permettent aux clients du Crédit Agricole de retirer des espèces auprès de leurs commerçants. Un service gagnant-gagnant, qui rend service aux clients, tout en favorisant le maintien des commerces de proximité en zone rurale.

Banque près de son domicile

« Chez nous, les clients peuvent effectuer un retrait d’espèces sans frais grâce à leur carte bancaire. C’est la banque, près de chez soi ! explique Brigitte Rosa, gérante d’une station-service à Pont-des-Sables (47). En fait, les clients viennent retirer de l’argent et en profitent pour acheter leur journal, prendre un café ou faire le plein. Ce service de proximité dynamise notre commerce et permet de nous différencier ! »
Plus globalement, les Relais CA servent les territoires et s’inscrivent pleinement dans les valeurs de proximité et d’accessibilité, défendues par le Crédit Agricole. À ce jour, la banque coopérative compte 6.500 Relais CA essaimés sur tout le territoire national.

Une Filière Mer bien ancrée sur son territoire

Nouveau relais de croissance pour le Crédit Agricole Aquitaine, la filière Mer, lancée en 2015, soutient l’économie bleue en région, de la pointe du Verdon en passant par Arcachon jusqu’au Sud des Landes. Ostréiculteurs, pêcheurs, mais aussi porteurs de projets innovants… La Filière Mer du Crédit Agricole entend participer à la dynamique du secteur maritime, en offrant un accompagnement sur-mesure.

Imaginez : 230 km de littoral, 280 entreprises de pêche, 310 navires… Et surtout, 9.000 emplois générés sur notre territoire, par le nautisme, la construction navale et le transport maritime ! La mer a le vent en poupe en Nouvelle-Aquitaine et demeure un secteur économique majeur. « Jusqu’en 2015, les ostréiculteurs pouvaient bénéficier du dispositif d’aide gouvernementale « Parcours jeunes Agriculteurs », explique Claire Saphore, Responsable des Filières Mer & Tourisme. Malheureusement, ce plan n’a pas été reconduit, laissant de nombreux professionnels de côté… Nous avons pris naturellement le relais. Notre objectif ? Apporter notre soutien au développement des activités maritimes et accompagner les entreprises dans leur transformation.» La Filière Mer venait de naître.

1000 professionnels de la mer

Ostréiculture, aquaculture, pêche, nautisme, énergies biosourcées… La Filière maritime du Crédit Agricole Aquitaine regroupe tout un écosystème à la fois traditionnel et innovant. Soit plus de 1.000 professionnels de la Mer ! « Nous leur proposons tout une gamme de services de banque et assurances sur-mesure, et sommes à leurs côtés, dans les bons moments comme dans les coups durs ! » précise Claire Saphore.

Agile, innovant et à l’écoute

Ainsi, le Crédit Agricole Aquitaine joue pleinement son rôle de partenaire de premier ordre. La banque facilite le renouvellement des matériels et des moteurs, pour un transport plus propre et durable. Elle finance aussi la reprise des parcs à huîtres, soutient les ostréiculteurs dans la rénovation de leurs outils de production. La Filière Mer du Crédit Agricole Aquitaine apporte également son réseau d’expertise à des entreprises prometteuses, innovantes, désireuses de se développer sur notre territoire. « L’économie bleue demande de réinventer tout un secteur. Il nous faut être agile, innovant… Etre là où on ne nous attend pas ! »

« Parler mer » demande de l’expertise

Culture de la spiruline, énergies biosourcées, économie fluviale, aquaculture, élevage de truites : la banque reste en veille sur son territoire, n’hésitant pas à élargir son champ de compétences. « Parler Mer demande une véritable expertise : il faut connaître l’actualité administrative, juridique, le cadre réglementaire, la législation… »
Le Crédit Agricole Aquitaine a ainsi formé 3 référents chargés de diffuser l’information auprès des chargés d’affaires ainsi que 2 référents analystes formés à l’expertise financière. « Notre objectif est de devenir un partenaire de référence, en offrant une approche experte et différenciante. »
Pour légitimer son rôle d’acteur de premier ordre, la Caisse régionale participe à de nombreuses manifestations sur le Bassin (Salon du Nautisme, États Généraux de la Mer, etc.). Prendre le leadership, fédérer toutes les parties prenantes de l’économie bleue : c’est la feuille de route que s’est fixée la Caisse régionale dans les années à venir. ET l’horizon semble bien dégagé !