#PODCAST La filière forêt bois : un enjeu économique majeur pour le Crédit Agricole

La France est le 4e pays européen en terme de ressources forestières. Sa filière représente près de 440 000 emplois (non délocalisables) pour un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros par an. Julien Schiffner, chargé d’affaires Sylviculture au Crédit Agricole d’Aquitaine, nommé aussi “Monsieur Forêt”, nous explique pourquoi il est important de soutenir l’économie de la forêt en France. Ecoutez dès à présent les épisodes 1 et 2 de notre podcast “De la planche à la graine”.

Pourquoi les commerces doivent-ils prendre le virage du digital ?

Vincent Lespiau, responsable Développement des paiements et flux au Crédit Agricole Aquitaine, nous livre sa vision du commerce, dans le monde d’après. A la fois « phygital » (physique et digital) et omnicanal, il prendra le meilleur de l’humain et du numérique. Ses conseils pour faire ses premiers pas dans le digital…

Le dernier baromètre de l’ACSEL (association de l’économie numérique) souligne la percée du numérique dans les entreprises mais surtout chez les (petits) commerçants. Le digital serait-il désormais un passage obligé ?

Vincent Lespiau : Pour répondre, il faut revenir à l’année qui vient de s’écouler. Une année hors normes, inédite, qui a bousculé nos politiques, nos convictions et nos habitudes. Le covid-19 a rebattu les cartes, et il a fallu s’adapter. Vite. Le premier confinement a touché de plein fouet les entreprises et les commerces, très sensibles aux aléas conjoncturels. En pleine tourmente, ils ont su s’adapter et faire preuve d’une certaine résilience. Nombreux sont ceux qui ont profité de ce temps de pause contraint pour développer leur activité en ligne, afin de compenser les pertes de chiffre d’affaires. Il y a eu une véritable prise de conscience, un déclic. Jusqu’à présent, le digital était perçu comme nécessaire mais pas indispensable.

Aujourd’hui, s’engager dans le e-commerce paraît inéluctable. Cela permet non seulement de s’adapter aux nouveaux comportements de consommation mais aussi de glaner du chiffre d’affaires additionnel. Arrêtons d’opposer « commerces/sites internet », « physique/digital » : l’omnicanalité doit être perçue comme une opportunité et non comme une contrainte.

Quels seraient vos conseils pour faire ses premiers pas en ligne ?

Vincent Lespiau : Mon premier conseil : s’engager sur les réseaux sociaux, Instagram, Facebook. La création d’un compte ou d’une page ne coûte rien et favorise la communication avec la clientèle. En une photo, on présente ses produits, ses promotions… On peut aussi faire du « shopping live » en montrant des vidéos à sa clientèle. En un mot, cela permet de se structurer avec un investissement mesuré. Mieux vaut des réseaux sociaux vivants, mis à jour régulièrement, qu’un site Internet sans actualités. En outre, avec les nouvelles technologies de paiement, les commerçants peuvent plus facilement se lancer dans le Click and Collect…

Justement, le Crédit Agricole Aquitaine a lancé le paiement par lien. En quoi cela consiste-t-il ?

Vincent Lespiau : C’est un nouveau moyen de paiement, à l’instar du chèque ou de la carte bancaire. Concrètement, le client reçoit un lien sécurisé par mail ou par SMS pour effectuer son achat. Pour le commerçant, les avantages sont nombreux : cela permet de vendre à distance sans disposer d’un site e-commerce mais aussi de bénéficier d’une garantie de paiement. Nous avons testé cette solution lors du deuxième confinement, et nous allons lancer une offre plus complète et pérenne en février. Cette offre de paiement par lien s’adaptera aux commerces, en fonction de leur usage et du volume de transactions réalisées. Elle proposera en outre de nombreux services en option : outils de pilotage, reporting, paiement en plusieurs fois…

Et pour ceux qui veulent se lancer sur le web avec une e-boutique ?

Vincent Lespiau : Effectivement, c’est une autre possibilité, mais il faut avoir une certaine appétence digitale. Une boutique en ligne avec une brique de paiement nécessite un certain investissement, et il faut y consacrer beaucoup de temps. Il convient de se poser les bonnes questions afin de structurer son approche : de quel type de site ai-je besoin ? Simple vitrine ou boutique en ligne ? A qui confier la création du site et son hébergement ? Le Pack E-commerce du Crédit Agricole offre une solution clé-en-main : l’entrepreneur est accompagné par des experts pour créer son site : plateforme de création, formation et assistance, outils de reorting et webmarketing…

On parle beaucoup de marketplaces également…

Vincent Lespiau : Comme le Click and Collect, les marketplaces ont connu un vrai engouement pendant la crise sanitaire. Encouragées par les collectivités locales pour soutenir le commerce de proximité, ces initiatives locales permettent de rassembler et de mutualiser l’ensemble de l’offre commerçante d’une ville sur un site Internet. En somme, c’est un centre-commercial en ligne, à l’échelle d’une ville ! Le Crédit Agricole Aquitaine regarde de manière très attentive ce nouveau mode de consommation et lancera sa propre marketplace d’ici la fin de l’année…

 

Demain, tous digitaux ?

En bouleversant nos pratiques et nos organisations, la crise sanitaire semble accélérer la digitalisation des ménages, des entreprises… et des commerces.  Le plan de relance du gouvernement, dévoilé le 3 septembre dernier, confirme cette volonté d’aller vers une société 2.0…

Une vraie claque. En quelques semaines, 4 milliards d’humains se sont retrouvés confinés dans près de 170 pays. Toute une économie à l’arrêt, guettant le moindre soubresaut pour pouvoir redémarrer. En attendant la reprise, il a bien fallu s’organiser. Et vite. La réponse fut toute trouvée : elle tient à une connexion internet et un écran !  Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en quelques jours, les connexions sur la plateforme de visioconférence Zoom sont passées de 10 millions à 200 millions d’utilisateurs. Même succès pour les marketplaces mettant en relation commerçants et consommateurs.

Encore des réticences au digital

Le Covid, accélérateur de la digitalisation ? Assurément. Et la tendance n’est pas prêt à s’inverser. Pour autant, nous ne sommes pas tous égaux face à cette vague digitale. Selon une étude publiée en août par la CPME et SAGE, seuls 34 % des dirigeants de TPE (1 à 9 salariés) déclarent avoir entamé une transformation numérique de leur entreprise. Comment expliquer ce manque d’attrait pour le digital ? Les raisons invoquées sont nombreuses :  certains dirigeants préfèrent camper sur leurs process déjà bien huilés. D’autres redoutent les coûts financiers inhérents à toute transformation. D’autres encore, pensent ne pas disposer des ressources techniques suffisantes en interne pour sauter le pas.

Jusqu’à présent, ce manque d’ardeur ne semblait pas handicapant. Il aura fallu le virus du covid19 pour démontrer que les vieilles recettes ne fonctionnent plus vraiment. Alors que l’économie était à l’arrêt, beaucoup de Français se sont tournés vers le digital pour télétravailler, communiquer ou faire leurs emplettes.  Très clairement, l’Homo Sapiens s’est transformé, en 2020, en Homo Numericus. Si la tendance était palpable ces dernières années, elle devient désormais inéluctable. Et les entreprises, comme les commerces, doivent se saisir de cette opportunité pour transformer leur modèle.

La Région Nouvelle-Aquitaine soutient le numérique


Pour accélérer cette transition numérique, la région Nouvelle-Aquitaine déploie une stratégie de développement ambitieuse. Outre l’équipement en Très Haut débit et en tiers-lieux, la région accompagne les dirigeants avec deux dispositifs : l’aide au conseil stratégie numérique et le chèque de transformation numérique pour les PME et ETI. Plus largement, le dispositif de soutien à l’économie française, détaillé le 3 septembre dernier, fait la part belle au digital. 7 milliards d’euros devraient être consacrés à la transformation numérique des entreprises, avec des mesures adaptées aux besoins des TPE, PME et ETI, dès octobre.

Digital et commerces physiques


L’avenir des commerces et de l’artisanat se joue également sur le front 2.0, même si le propos reste à nuancer. « Le commerce physique représente encore 70% des transactions, analyse Bernadette Hirsch, Présidente de la chambre régionale de la FNH * de Nouvelle-Aquitaine. L’un des enjeux du commerce et de l’artisanat est donc de trouver un juste équilibre entre le digital et le magasin. L’un étant complémentaire de l’autre. » Pour soutenir la transformation digitale des commerces, de nombreuses municipalités parient sur la mutualisation des services.

Lancé dès 2011, le portail « Talence Shopping » fédère ainsi l’ensemble des commerçants sur un même site Internet. Talence a été la première ville de France à proposer une galerie commerciale virtuelle, qui référence de manière exhaustive tous les commerces et entreprises du territoire. Avantage de cette stratégie « en cluster » : elle permet aux commerces de gagner en visibilité, tout en maîtrisant leurs coûts. La recette fonctionne plutôt bien, et plusieurs municipalités françaises ont adopté ce concept de galerie marchande en ligne (Montélimar, Alès, Angers…), au service de leurs commerçants.

En parallèle, de nouvelles plateformes communautaires fleurissent comme epicery ou ollca.com, qui comptent aujourd’hui 300 commerçants partenaires dans 15 villes françaises. Plus récemment, le Crédit Agricole Aquitaine a lancé Tourismebyca, une plateforme en ligne qui fédère les acteurs du tourisme autour de bons plans et d’offres promotionnelles. Les marketplaces par secteur d’activités, annonceraient-elles le commerce du futur ?

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* : Fédération nationale de l’habillement

 

Circuit court : le plus court chemin pour consommer local

Depuis le confinement, les initiatives se multiplient en faveur d’un commerce local, faisant la part belle aux produits frais, de saison, souvent issus de l’agriculture raisonnée. Une tendance « locavore » qui replace les producteurs régionaux au cœur de l’économie locale.

C’est l’un des effets inattendus de la pandémie et du confinement. Contraints de consommer autrement, les Français se sont tournés vers l’e-commerce et les circuits courts. Loin d’être une marotte, ce nouveau mode de consommation, reflète une tendance profonde : celle de consommer moins mais mieux. Celle aussi d’acheter de bons produits, au juste prix, pour faire vivre les producteurs locaux, sans enrichir les intermédiaires. A la distribution de masse, les Français se tournent aujourd’hui vers une consommation de proximité, plus authentique et responsable. Pendant le confinement, les hypermarchés ont ainsi revu leurs offres, en faisant la part belle aux produits de saison.

De nouvelles habitudes de consommation sont également apparues au profit de la livraison à domicile, notamment de produits bios et de produits frais issus des circuits courts. Une enquête, menée par La Ruche qui dit Oui, un des grands acteurs du secteur, révèle les 3 principales motivations des Français à se tourner vers ce mode de distribution. Pour 57,5 % des sondés, il s’agit avant tout de soutenir les producteurs locaux, consommer des produits plus sains (38,3 %) ou découvrir de nouvelles saveurs (34,3%).

Des Français plus locavores

Porté par le Programme national pour l’alimentation 2019 – 2023 du gouvernement, le développement des circuits courts est un juste retour de l’Histoire! En effet, jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, les Français avaient pour habitude de consommer à la ferme. Avec le développement du transport frigorifique, l’émergence des hypers et la mondialisation des échanges, cette pratique s’était éclipsée de notre horizon de consommation.  Jusqu’à trouver un second souffle au début des années 2000, suite aux nombreux scandales alimentaires. Il aura fallu toutefois la crise sanitaire du covid-19 pour transformer l’essai en tendance durable. Voici donc les Français devenus locavores, préférant les produits locaux, de saison, achetés près de chez eux de préférence.

Loop-market, la plateforme solidaire

AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), La Ruche qui dit Oui, Bienvenue à la ferme… Autant de structures spécialisées dans la commercialisation de paniers de producteurs qui fleurissent dans les villes. Petite dernière, la plateforme solidaire loop-market.fr, créée par le Crédit Agricole, et qui met directement en relation producteurs locaux et consommateurs. En 2016, on comptait 106.000 exploitations en circuits courts, mais depuis le confinement, les initiatives se sont multipliées un peu partout dans l’Hexagone.

Drive fermier à Bordeaux

A Bordeaux, un Drive Fermier éphémère, a ainsi élu domicile sur la place des Quinconces. Soutenu par la Chambre d’agriculture de Gironde, il permettait aux Bordelais de consommer des produits de saison, souvent issus de l’agriculture raisonnée. Un peu plus loin, aux halles de Bacalan, les commerçants se sont mobilisés pour développer une offre de produits gourmands sur la marketplace ollca.com. « Ce site replace les commerçants de proximité au cœur des villes, confie Antoine Augeard de chez Gargantoine. Le client passe sa commande en ligne et peut venir la récupérer en mode drive ou se faire livrer à domicile. » Un service simple, rapide… et local qui génère aujourd’hui 15 % du chiffre d’affaires de la maison apéritive Gargantoine.

Lutte contre le gaspillage alimentaire

Partout, les initiatives explosent et témoignent de l’importance de maintenir nos filières de proximité pour manger « bon et local ». Un exemple parmi d’autres : après le succès de « Rungis livré chez vous » pendant le confinement (plus de 25.000 livraisons aux Franciliens), la start-up Califrais vient de lancer le site Foodufrais pour pérenniser ce service et livrer des produits en direct de Rungis. Avantage non négligeable : la livraison est écologique, avec des camions roulant au gaz naturel, et des produits emballés dans du papier kraft 100% biodégradable !

En parallèle, les applications mobiles explosent, comme epicery ou monmarché.frqui permettent de commander en ligne chez son commerçant de quartier et d’être livré à domicile ou de récupérer ses denrées en click and collect.
Et parce que chaque année, 1/3 de la production mondiale de nourriture est jetée à la poubelle, l’aplication anti-gaspi toogoodtogo permet de s’engager dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, en sauvant les invendus du jour !
Un pas de plus vers une alimentation plus durable et responsable, qui fait la part belle aux petits producteurs, aux produits frais et locaux.

Il y a les banques coopératives et mutualistes … et les autres !

Alors que la pandémie de covid-19 a durement frappé notre économie, le modèle coopératif a su montrer toute sa force et sa solidité face à une crise majeure. En quoi une banque coopérative et mutualiste est-elle différente d’une banque classique ? Explications avec la caisse régionale du Crédit Agricole Aquitaine qui a pleinement joué son rôle de « partenaire solidaire » pendant le confinement.

La nouvelle mérite de s’y attarder… Au second trimestre, le Crédit Agricole est devenu la marque bancaire préférée des Français, selon le dernier baromètre Posternak-Ifop.Très convoitée, cette première place ne doit rien au hasard. Face à la crise sanitaire qui secoue actuellement le monde, le modèle coopératif apparaît comme « une valeur refuge » qui sait maintenir un cap malgré les vents mauvais. Mais en quoi une banque coopérative est-elle si différente ?

Pour comprendre, une petite piqûre historique s’impose.  C’est au 19e siècle que les banques coopératives ont été créées sous l’impulsion de philosophes-philanthropes, désireux d’ouvrir l’accès au crédit à tous, même aux plus démunis. Depuis, les banques coopératives n’ont eu de cesse de s’adapter et d’innover tout en restant fidèles à leur ADN originel : la solidarité.

Client et co-propriétaire !

Fondé sur des valeurs de partage, de proximité et de confiance, le modèle coopératif se veut plus juste et démocratique. Ici, pas d’actions cotées en Bourse ni d’actionnaires à satisfaire. Chaque client est invité à participer aux grands projets de sa banque en devenant sociétaire. Avec ce statut particulier, le client-sociétaire détient des parts sociales et dispose d’un droit de vote selon le principe « une personne = une voix ». Et cela change tout ! Il n’est plus un simple client, mais bel et bien partie prenante et co-propriétaire de sa banque.” Au Crédit Agricole Aquitaine, la caisse régionale accompagne et soutient de nombreuses initiatives locales d’intérêt général pour être toujours plus proche de ses territoires et se rendre utile aux clients et sociétaires, “  souligne David Lassalle, Responsable développement coopératif  au Crédit Agricole Aquitaine

Un brin de bonheur et de solidarité

Grâce à ce modèle unique, la banque mutualiste a pleinement joué son rôle solidaire lors de la pandémie de covid-19. Au plus près de ses clients et de ses territoires, la Caisse Régionale a initié plusieurs dispositifs pour venir en soutien des professionnels, durement impactés par la crise sanitaire. Ainsi est née – en plein confinement – l’opération « Un brin de bonheur pour notre territoire ». Ce dispositif solidaire a permis d’acheter 10.000 brins de muguet auprès de producteurs locaux, et de les offrir aux pensionnaires de 153 EHPAD de la Gironde, du Lot et Garonne, des Landes et d’une partie du Gers.

Tourisme by CA : la plateforme solidaire

Autre initiative : le Crédit Agricole Aquitaine a souhaité soutenir la relance des activités touristiques du territoire en créant la plateforme solidaire : Tourisme by CA . Cette plateforme vise à mettre en relation les voyageurs avec les professionnels du tourisme du territoire. Elle offre ainsi aux professionnels un levier de développement d’affaires gratuit et répond aux envies des consom’acteurs, désireux de consommer localement, en associant bonnes actions et bonnes affaires, via une solution digitale adaptée à leurs usages.

Vers une économie plus résiliente

C’est cela avoir l’esprit coopératif. Agir au quotidien pour ses territoires et ses clients, en accordant la priorité au conseil. Accompagner les professionnels et les particuliers dans leurs projets, même dans les temps difficiles. Favoriser la reprise par la création de dispositifs solidaires. En somme, les banques coopératives et mutualistes tracent la voie d’une nouvelle économie. Une économie plus coopérative et résiliente qui croit à l’ancrage local, favorise l’emploi en région et lutte contre toutes formes d’inégalités. Le projet est né voici 2 siècles… et il semble avoir encore un bel avenir.

 

Tourisme by CA : La plateforme qui vaut le détour !

Avec 32 millions de vacanciers en 2019, la Nouvelle-Aquitaine se hisse à la 2e place des régions touristiques françaises. Autant dire que ce secteur pèse lourd dans notre économie, environ 9% du PIB régional. Mais depuis la crise liée au covid-19, rien ne va plus. Durement impactés, les professionnels accusent le coup et se préparent à une saison avec peu de touristes étrangers. Pour soutenir la relance, le Crédit Agricole Aquitaine lance sa plateforme Tourisme By CA le 10 juillet prochain. Mode d’emploi.

Début 2020, tous les indicateurs étaient au vert et laissaient présager une bonne année touristique pour la France. Elue première destination mondiale en 2019, notre pays espérait monter à nouveau sur la première marche du podium et atteindre les 100 millions de touristes en 2020. Patatras. Le covid-19 a fauché net ses espoirs de record de fréquentation.
Ebranlés par la crise sanitaire, les professionnels du tourisme tentent aujourd’hui de sortir la tête de l’eau et de sauver leur saison. Pas simple, car les touristes étrangers risquent de ne pas être au rendez-vous. Et que dire des Français ? Vont-ils partir en vacances ? Epargner ?

Une plateforme de tourisme


Pour soutenir la reprise d’un secteur affaibli, le Crédit Agricole Aquitaine a décidé de lancer sa plateforme dédiée au tourisme : Tourisme by CA. Une démarche qui montre l’engagement solidaire de la banque coopérative, au côté d’un secteur en souffrance. « L’an dernier, nous avions créé une filière Tourisme pour venir en appui aux professionnels de notre territoire, explique Claire Saphore, responsable de la filière. La plateforme Tourisme by CA s’inscrit dans cette même volonté d’accompagner et de soutenir les acteurs du loisir et de l’hébergement. C’est un projet qui a du sens et qui met en action nos valeurs coopératives de solidarité et de proximité. »

Un lien direct entre pros et voyageurs

Développée en partenariat avec la Start-up bordelaise CibleR, hébergée au Village by CA, cette plateforme vise à mettre en lien professionnels et voyageurs. « Nous avons déjà collaboré avec CibleR pour le site Sauvetoncommerce. La plateforme Tourisme By CA part du même principe. Nous l’avons conçu en un temps record… deux semaines ! », confie Martine Roquet, responsable Communication au Crédit Agricole Aquitaine.
Ouverte à tous, grand public comme professionnels, clients ou non du Crédit Agricole, cette vitrine online offre davantage de visibilité aux professionnels. « Aujourd’hui, il y a un vrai sujet sur les commissions perçus par les grands sites de réservation en ligne, qui grèvent les marges de près de 15 %, souligne Martine Roquet. Nous devons redonner de la marge aux acteurs en créant un lien entre particuliers et professionnels, sans intermédiaires. »

Un « circuit court » touristique en somme, avec la mise en ligne de l’ensemble des offres touristiques d’un territoire, en termes d’hébergement, restauration, loisirs, culture… et de bons plans ! « La plateforme s’adresse vraiment à tous les acteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, mais aussi aux comités de commune et aux pouvoirs publics qui souhaitent développer l’attractivité de leur territoire, insiste Claire Saphore. Pour les pros, c’est une belle opportunité pour faire du business. Pour les voyageurs, c’est une mine de bonnes adresses et de bons plans ! »

Déjà une V2 en préparation


Séduites par le concept, 10 caisses régionales du Crédit Agricole vont déployer cette plateforme sur leurs territoires.
Côté projets, une V2 est déjà en préparation, avec deux nouveaux services à la clé : Terre de Saveurs, une marketplace « Direct producteur » déjà mise en place sur la Caisse Charente Périgord, et une Appli Escapades, initiée par Pyrénées Gascogne ! « On s’inspire des bonnes pratiques de chaque caisse régionale pour offrir des services sur-mesure, qui ont déjà fait leurs preuves, conclut Claire Saphore.

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